De toute évidence il n’existe qu’une Église, une seule Église, car le Nouveau Testament l’atteste de manière répétée. Jésus dit : « Sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Matthieu 16.18).
Jésus n’a fondé qu’une Église
Il n’a jamais parlé d’une pluralité d’Églises mais toujours d’une seule. Il a promis d’en établir une mais jamais plusieurs. Passons brièvement en revue certains versets de la Bible :
Colossiens 1.18. – « Il [le Christ] est la tête du corps de l’Église. »
Éphésiens 1.22,23 – « Il [Dieu] a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »
Éphésiens 5.23 – « Le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps et dont il est le Sauveur. »
Éphésiens 4.4-6 – « Il y a un seul corps et un seul Esprit. »
Non seulement il n’existe qu’un seul Esprit, qu’une seule espérance, qu’un seul Seigneur, qu’une seule foi, qu’un seul baptême, mais il faut également savoir qu’il n’y a qu’un seul corps, autrement dit qu’une seule Église.
Le monde entier ne contient qu’une seule vraie Église du Christ. Il serait aussi aberrant de dire qu’un Dieu en vaut un autre que d’oser affirmer qu’une Église est toute aussi valable qu’une autre. Est-il par conséquent logique de croire qu’un pécheur peut obéir à son Seigneur pour aller ensuite grossir les rangs de n’importe quelle Église ? Il y a un seul Sauveur, un seul baptême, et une seule Église !
Le Fils de Dieu n’a jamais voulu que les hommes établissent des Églises et construisent des murs de séparation entre elles. Tel n’était d’ailleurs pas le cas aux temps apostoliques. Il n’existait alors qu’une seule Église, celle de Jésus-Christ, et tous les chrétiens en faisaient partie, qu’ils aient été Juifs ou Gentils, riches ou pauvres, esclaves ou libres. Tous ceux qui croyaient en Jésus comme Fils de Dieu se repentaient de leurs péchés, étaient baptisés (immergés dans l’eau) et étaient sauvés pour être ajoutés par le Seigneur lui-même à son Église (Actes 2.47). Tous étaient réconciliés « en un seul corps » (Éphésiens 2.16), appelés à former « un seul corps » (Colossiens 3.15) et baptisés pour former ce « seul corps » (1 Corinthiens 12.13).
À l’époque des apôtres, les chrétiens n’étaient nullement membres d’Églises différentes. Étant donné que leur baptême les avait placés dans le corps unique du Seigneur, ils ne pouvaient ni matériellement ni spirituellement faire partie que de la même Église. Ce n’est que plusieurs siècles plus tard que surgirent certains groupes de communions ou de cultes différents.
Aux premiers temps du christianisme, une seule Église réunissait tous les chrétiens. Elle n’était ni catholique ni protestante et ne se subdivisait nullement en sectes, groupements ou associations à tendances variées. Ceux qui acceptaient la volonté de Dieu en suivant les enseignements de Jésus étaient « ajoutés » à son Église. Ils ne rejoignaient pas une Église de leur choix en fonction de son appartenance, de son idéologie ou de sa doctrine particulière. Seule l’Église du Christ existait et aucun choix, aucune discrimination, aucun esprit de parti n’était possible.
De nos jours, cependant, on parle de la faculté de pouvoir « se joindre » à l’Église de son choix en vertu de tel ou tel critère. Une semblable distinction serait virtuellement impraticable si chacun considérait honnêtement que la volonté de Dieu ne parle que d’un seul corps (Éphésiens 4.4), d’une seule Église. Si l’être humain se conformait aux enseignements de la Bible, il ne ferait jamais partie d’une secte, mais il serait ajouté, en vertu de cette obéissance, par le Seigneur à son Église.
Jésus-Christ est l’unique chef de l’Église
Jésus-Christ est l’unique chef de l’Église qu’il a fondée. La Bible dit qu’il est « la tête du corps de l’Église » (Colossiens 1.18). Aux temps primitifs, Christ avait « toute autorité » (Colossiens 2.10) en tant que chef suprême, et il n’a jamais transmis cette puissance à n’importe quel être de chair que ce soit. Pierre n’a jamais été le chef de l’Église du Seigneur, et cette dernière n’a jamais, non plus, été fondée sur lui. Le Fils de Dieu est le seul qui remplisse ce rôle.
L’Église du Christ ne possède aucune organisation ecclésiastique centrale, car toutes les assemblées locales sont égales, indépendantes. Chacune d’entre elles aspire à posséder son propre collège d’évêques et de diacres. Le Nouveau Testament le démontre très clairement (Philippiens 1.1; 1 Timothée 3.1-8). Au premier siècle un groupe d’anciens, ou d’évêques, était nommé dans chaque assemblée en parfaite harmonie avec les prescriptions du Nouveau Testament. L’Église primitive n’était pas gouvernée par un évêque universel ou pontife souverain, comme certains le pensent. La Bible ne souffle mot d’une telle fonction, et ce n’est qu’au début du septième siècle après Jésus-Christ qu’un prélat osa s’ériger en chef temporel d’une Église purement spirituelle.
Comment devenait-on membre de l’Église du Christ ?
Aux temps apostoliques l’Église prêchait l’Évangile de la grâce salvatrice de Dieu, basée sur le rachat par son Fils. Elle admettait fraternellement en son sein tous ceux qui croyaient à Jésus comme Sauveur, qui s’étaient repentis de leurs péchés et qui avaient été baptisés, immergés, pour la rémission de leurs péchés (Marc 16.16; Actes 2.38). L’Église du Christ n’acceptait pas les enfants comme membres, se basant sur les enseignements du Maître démontrant que le baptême n’était, et ne pouvait être, administré qu’à des croyants repentants et toujours par immersion totale dans l’eau. En effet, les personnes demandant le baptême devaient avoir reçu préalablement l’Évangile (Marc 16.15,16), avoir cru en Christ (Marc 16.16; Actes 2.38), s’être repenties de leurs péchés (Actes 2.38) et avoir confessé leur foi en Jésus, le Fils de Dieu (Actes 8.37). Ce processus excluait d’office la possibilité de considérer que des enfants, voire des bébés, puissent devenir membres de l’Église. D’ailleurs Jésus n’avait-il pas dit lui-même aux adultes rassemblés autour de lui :
« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18.3)
« Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » (Matthieu 19.14)
On voit par conséquent très mal pourquoi un petit enfant aurait besoin d’être lavé de ses péchés. Lesquels ? Un prétendu péché « originel » sur lequel la Bible observe le plus parfait mutisme ?
Le repas du Seigneur
L’Église des origines se réunissait chaque premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche, pour participer à un repas symbolique en mémoire de la mort du Seigneur. Le livre des Actes raconte à ce propos :
« Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain… » (Actes 20.7; cf. 1 Corinthiens 16.2).
Lors du culte qui était rendu, chaque membre du corps de Christ participait à ce repas sous les deux espèces, le pain et le vin, sans pour autant y voir autre chose qu’un simple mémorial en parfaite conformité avec la prescription du Seigneur, disant : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22.19; cf. Matthieu 26.26-28; 1 Corinthiens 11.23-28).
De nos jours, les membres de cette même Église du Christ, à laquelle j’appartiens, se réunissent toujours le premier jour de la semaine pour adorer Dieu. Comme les chrétiens du premier siècle, nous rompons le pain en mémoire du sacrifice expiatoire de notre Sauveur bien-aimé. Nos cœurs et nos esprits sont en profonde communion lorsque nous mangeons le pain et buvons la coupe lors de ce repas spirituel. Nous commémorons ainsi le corps divin, brisé pour nos iniquités, et son sang généreux versé pour quiconque veut suivre ses enseignements. C’est ainsi que nous exprimons une partie de notre reconnaissance pour l’immense sacrifice que Jésus a accompli pour nous sur la croix du Calvaire.
Les cantiques spirituels
Au premier siècle les instruments de musique n’étaient pas utilisés pour accompagner le chant dans le culte de l’Église. Les chrétiens observaient scrupuleusement ce qu’enseignaient les apôtres, notamment ce que disait l’apôtre Paul dans sa lettre aux Éphésiens :
« Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. » (Éphésiens 5.19)
La musique purement vocale était la seule en usage, et ce n’est que plusieurs siècles plus tard que la musique instrumentale fit son apparition dans le culte. On ne trouve, dans tout le Nouveau Testament, pas un seul exemple d’utilisation d’instruments de musique dans le culte que rendaient à Dieu les premiers chrétiens. Pas un seul verset non plus n’ordonne ni ne conseille leur emploi. Il n’en était pas ainsi dans l’Ancien Testament durant lequel cette pratique était courante.
Lorsqu’ils se réunissent, les membres de l’Église du Christ, désirant se conformer en tous points à ce que leur ordonne la Nouvelle Alliance, chantent de tout leur cœur les louanges de leur Dieu, mais préfèrent s’abstenir de l’accompagnement de pianos, guitares, violons, orgues et autres instruments.
Lors de sa conversation avec la femme samaritaine, Jésus lui annonça :
« Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » (Jean 4.24)
Le culte d’adoration
Les premiers chrétiens avaient parfaitement compris cette spiritualisation profonde d’un culte qui, dans l’Ancien Testament, avait consisté plutôt à observer des rites et des cérémonies, dans un endroit donné, qu’à adorer réellement au fond de son être. Ils se réunissaient où ils le pouvaient, et notamment dans les maisons des membres (Romains 16.5; 1 Corinthiens 16.19; Colossiens 4.15; Philémon 2), en dehors de toute contrainte traditionnelle, cérémonielle ou rituelle. Cinq expressions d’adoration étaient réunies le premier jour de la semaine : la Sainte Cène, ou le repas du Seigneur, les cantiques spirituels, les prières, la collecte et l’étude, ou la méditation de l’enseignement des apôtres.
Aujourd’hui encore, les membres de cette même Église du Christ adorent leur Dieu de cette manière en se réunissant pour adorer Dieu, soit dans des maisons privées, soit dans des salles de réunions, en dehors de tout faste, de tout rite et de tout cérémonial.
La prière
À l’instar des chrétiens apostoliques, ils élèvent devant le trône de Dieu des supplications et des actions de grâces spontanées qui constituent pour eux la prière. Ils parlent à Dieu en lui faisant librement part de leurs réactions et des désirs de leur cœur, car il s’agit de véritablement communier avec son Père et non pas d’utiliser des formules toutes faites, répétées à satiété (Matthieu 6.7).
La collecte
Nous participons chaque dimanche à une collecte que nous considérons non pas comme une contrainte, mais comme une véritable grâce. Le Nouveau Testament n’exige pas de nous la dîme, mais nous enseigne plutôt de donner avec joie, régulièrement (1 Corinthiens 16.2), selon notre prospérité (2 Corinthiens 8.12-15) et avec libéralité (Hébreux 13.16).
L’enseignement des apôtres
L’étude, la méditation et la mise en pratique de l’enseignement qui nous a été transmis par les apôtres de Jésus-Christ font également partie de ce culte à Dieu. Dans le livre des Actes, il nous dit que les premiers chrétiens « persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2.42). La prédication et l’étude de cet enseignement apostolique sont vitales pour la croissance de notre foi, tout comme elles l’étaient déjà au premier siècle de notre ère.
La mission de l’Église
Aux temps apostoliques, l’Église du Seigneur prêchait l’Évangile et convertissait les pécheurs à Christ. Elle enseignait, édifiait en endoctrinant tous ceux qui venaient vers elle pour trouver la vérité. Le Fils de Dieu n’avait jamais destiné son Église à exercer ni un quelconque pouvoir temporel ni un contrôle politique, rôle devant être joué par le gouvernement civil. La mission essentielle de l’Église était de sauver les hommes de leurs péchés et de les aider à acquérir une foi toujours plus grande et plus forte. Son domaine était par conséquent purement et exclusivement spirituel. L’Église allait malheureusement s’éloigner de l’enseignement du Nouveau Testament pour finalement apostasier à la fois en matière de doctrine, d’organisation et de culte. De tout cela émergea, après le grand schisme d’Occident au sixième siècle, l’Église catholique romaine. Cette organisation religieuse parvint à dominer le monde de l’époque aussi bien temporellement que spirituellement. L’autre fraction du schisme donna, quant à elle, naissance à une Église qui se proclama « orthodoxe », c’est-à-dire prétendument conforme à la doctrine biblique considérée comme seule vraie. L’Église du Christ est une institution spirituelle qui ne cherche absolument pas à dominer temporellement aucune nation que ce soit. Elle est apolitique par définition. D’après le Nouveau Testament, l’unique et suprême mission de l’Église est de prêcher l’Évangile, car elle est, comme le dit Paul à Timothée, « l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3.15).
Par ailleurs, c’est par l’Église, selon l’Épître aux Éphésiens (3.10), que la sagesse infiniment variée de Dieu doit se faire connaître au monde. Le contrôle spirituel de l’Église se dégage nettement de la mission confiée par Jésus à ses apôtres :
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28.19,20)
Tout ceci n’exclut évidemment pas l’aide et le réconfort à apporter à ceux qui en ont besoin, ce qui découle tout naturellement d’une spiritualité qui doit s’exprimer par des actes concrets. Jacques le dit d’ailleurs :
« La religion pure et sans tache devant Dieu, notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions… » (Jacques 1.27)
Ces enseignements étaient vraiment mis en pratique par les premiers chrétiens, et le livre des Actes relate que :
« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux…
Car il n’y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. » (Actes 4.32-35)
L’Église est donc une institution purement spirituelle qui, en vertu de ce principe, doit se placer d’emblée au service de l’humanité tout entière.
Il existe des assemblées locales de l’Église du Christ sur les cinq continents de notre globe. Où que vous alliez, que ce soit en Afrique, en Asie, en Amérique, en Australie ou en Europe, vous y trouverez des groupes de personnes qui tentent de toutes leurs forces d’être ce qu’était l’Église des origines, celle d’il y a vingt siècles. Nous n’essayons pas du tout de réformer une structure religieuse, une Église ou une religion quelconque. Notre seul but est de restaurer le christianisme primitif dans toute sa simple pureté. Les sectes, les associations et les groupements religieux de toutes sortes qui déchirent le monde spirituel sont contraires aux Écritures et ne sont, par conséquent, nullement en harmonie avec la nature de l’Église du Seigneur.
Nous ne reconnaissons qu’une autorité en matière de conduite de notre vie spirituelle : le Nouveau Testament. Toutes décisions de conciles, de chefs humains ainsi que tous les credo et traditions ne font que surajouter à la volonté divine. Nous n’en avons nul besoin. D’ailleurs, ces pratiques sont condamnées par Dieu lui-même (Deutéronome 4.2; Proverbes 30.6; Apocalypse 22.18,19).
Nous cherchons à nous conformer en tout point à la doctrine, à l’organisation, au culte, ainsi qu’aux pratiques de l’Église primitive. Nous ne voulons écouter un homme que s’il se conforme à ce que dit l’apôtre Pierre :
« Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu. » (1 Pierre 4.11)
Si cet homme enseigne plus que le Nouveau Testament, c’est trop ! S’il en dit moins, nous considérons que c’est beaucoup trop peu ! Pour rester dans les limites strictes de la Parole de Dieu, il importe d’appliquer l’exhortation de Paul nous demandant d’apprendre « à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit » (1 Corinthiens 4.6).
Au premier siècle de notre ère, la Parole écrite de Dieu représentait la seule règle de foi et de pratique des chrétiens. Nous, les membres de cette même Église, essayons de continuer à aligner nos vies spirituelles sur ce même Nouveau Testament et nous pensons, vraiment au fond de notre cœur, que rien n’est valable aux yeux de Dieu en dehors de l’observation de cette règle-là. L’Église ne peut être véritablement apostolique dans son enseignement, son organisation, son culte et sa pratique, que si elle est en parfaite harmonie avec le Nouveau Testament.
L’Église du Christ existe toujours
Les membres de l’Église du Christ du monde entier, et ils sont plusieurs millions, s’efforcent de restaurer le christianisme des débuts. Ils prêchent un Évangile en tout point identique à celui que proclamaient les apôtres et pressent leurs semblables d’accepter les mêmes conditions préalables au salut, à savoir : la foi en Christ, la repentance, la confession de foi et le baptême par immersion pour le pardon de tous les péchés passés.
Le Nouveau Testament : notre seul guide
L’Église du Christ cherche à restaurer l’Église apostolique. Par-delà les siècles d’erreurs, de séparation et d’apostasie, nous prétendons que cette Église est, sous tous les aspects, absolument identique à ce qu’elle était à l’origine. Il a suffi, pour y revenir, de respecter les enseignements du Nouveau Testament en ce qui concerne son nom, sa doctrine, son organisation, son culte et sa mission. C’est à tout cela que nous voulons rester fidèles, et ce n’est nullement aussi compliqué ni même aussi anachronique que certains veulent le laisser croire.
Nous plaidons également pour l’unité de tous les chrétiens qui désirent appartenir à cette authentique Église que Jésus a établie. L’apôtre Paul disait en écrivant aux Éphésiens :
« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4.4-6)
Rien n’a changé depuis 2 000 ans à ce principe fondamental ! D’ailleurs, tous ceux qui ont la foi, qui se sont repentis, qui ont confessé cette foi et qui ont été ensuite baptisés pour le pardon de leurs péchés ne sont-ils pas « ajoutés » par le Seigneur lui-même à son Église (Actes 2.47) ? Comme le souligne encore l’Épître aux Éphésiens, ne font-ils pas partie de ce seul corps (Éphésiens 2.16) qu’est l’Église de Jésus, acquise par son propre sang ?
Aussi longtemps que seront proclamés des Évangiles différents, que l’on obéira à des conditions de salut dissemblables et que les hommes se joindront à des sectes, aussi longtemps que tout cela existera, le christianisme sera divisé et même maudit par ses dissensions et ses rivalités internes. Le Seigneur, dans la nuit où il fut livré, adressa à son Père une prière particulièrement poignante au sujet de ses apôtres et de ses disciples à venir :
« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17.20,21)
Notre but : restaurer le christianisme des débuts
Car c’est là que réside le drame ! Le monde n’a plus confiance dans le christianisme à cause des disputes de doctrines, d’idéologies et de partis. Nous, qui sommes membres de l’Église du Christ, cherchons à faire comprendre autour de nous que Jésus est l’unique Sauveur du monde et que son Église est le seul et unique corps dans lequel nous puissions être sauvés. Il faut absolument retourner au Nouveau Testament et surtout faire ce qu’il enseigne. C’est alors seulement que vous découvrirez ce que chaque être doit accomplir pour parvenir au salut qu’offre la grâce de Dieu. C’est alors seulement que vous pourrez, vous aussi, devenir membres de ce corps de Christ, de son Église. C’est alors seulement que vous pourrez vous appeler chrétiens et que vous vous retrouverez parmi de vrais frères et de vraies sœurs en Christ en devenant en même temps héritiers de la promesse.