« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16.16)

1) Ce que l’on devait croire, selon Jésus, était « l’Évangile » (v. 15), « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). C’est après avoir écouté et cru à cet Évangile que les hommes furent baptisés.

2) L’apôtre Paul rappela à « ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ », qui étaient à Corinthe (1 Corinthiens 1.1,2), l’Évangile qu’il avait reçu « par une révélation de Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15.1-8; Galates 1.12) :

  1. « que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures
  2. « qu’il a été enseveli
  3. « et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »

3) Ces trois faits confirment que Jésus-Christ était ce qu’il prétendait être et ce qu’il acceptait que les autres l’appellent : Christ, Seigneur, le Fils du Dieu béni, Roi, Maître, Dieu (Matthieu 22.41-46; Marc 14.61,62; Luc 19.37,38; Jean 13.13; 20.28).

« Celui qui croira… »

A. Dans ce verset, comme dans plusieurs autres passages du Nouveau Testament, le mot « croire » signifie être convaincu, être plein de confiance joyeuse « que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 20.30,31). Cette conviction, cette confiance est jointe à l’obéissance au Christ.

B. « Celui » qui croira est le même qui sera baptisé et donc sauvé.

« … et qui sera baptisé… »

A. « et » est une conjonction qui sert à marquer une liaison entre deux idées de la même nature ou même importance.

B. « qui sera baptisé »

  1. « baptisé » vient d’un mot grec, baptizo, qui signifie « tremper, plonger, submerger, immerger ».
  2. « être baptisé » signifie que celui qui est baptisé est passif, il subit l’action. Celui qui agit est la personne qui immerge l’autre.
  3. Le Nouveau Testament précise l’élément dans lequel le croyant est plongé : à savoir, l’eau. Il s’agit toujours de l’eau.
    1. « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe » (Actes 8.38,39).
    2. « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » (Actes 10.47).

« … sera sauvé… »

A. « Sauvé »

  1. Par l’obéissance à l’Évangile de Jésus-Christ, en croyant et étant baptisé, on est sauvé « de la colère » (Romains 5.9) ;
  2. Et on est sauvé pour…
    1. être « appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1.9; Jean 1.1-4).
    2. être « transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés… » (Col. 1.13,14).
    3. s’approcher « de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12.22-24).

B. Selon la grammaire grecque du verset, le salut ne peut pas précéder la foi et le baptême.

Avez-vous entendu le même Évangile que Paul prêcha parmi les Corinthiens ?