1) Ce que l’on devait croire, selon Jésus, était « l’Évangile » (v. 15), « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). C’est après avoir écouté et cru à cet Évangile que les hommes furent baptisés.
2) L’apôtre Paul rappela à « ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ », qui étaient à Corinthe (1 Corinthiens 1.1,2), l’Évangile qu’il avait reçu « par une révélation de Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15.1-8; Galates 1.12) :
- « que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures
- « qu’il a été enseveli
- « et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »
3) Ces trois faits confirment que Jésus-Christ était ce qu’il prétendait être et ce qu’il acceptait que les autres l’appellent : Christ, Seigneur, le Fils du Dieu béni, Roi, Maître, Dieu (Matthieu 22.41-46; Marc 14.61,62; Luc 19.37,38; Jean 13.13; 20.28).
« Celui qui croira… »
A. Dans ce verset, comme dans plusieurs autres passages du Nouveau Testament, le mot « croire » signifie être convaincu, être plein de confiance joyeuse « que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 20.30,31). Cette conviction, cette confiance est jointe à l’obéissance au Christ.
B. « Celui » qui croira est le même qui sera baptisé et donc sauvé.
« … et qui sera baptisé… »
A. « et » est une conjonction qui sert à marquer une liaison entre deux idées de la même nature ou même importance.
B. « qui sera baptisé »
- « baptisé » vient d’un mot grec, baptizo, qui signifie « tremper, plonger, submerger, immerger ».
- « être baptisé » signifie que celui qui est baptisé est passif, il subit l’action. Celui qui agit est la personne qui immerge l’autre.
- Le Nouveau Testament précise l’élément dans lequel le croyant est plongé : à savoir, l’eau. Il s’agit toujours de l’eau.
- « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe » (Actes 8.38,39).
- « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » (Actes 10.47).
« … sera sauvé… »
A. « Sauvé »
- Par l’obéissance à l’Évangile de Jésus-Christ, en croyant et étant baptisé, on est sauvé « de la colère » (Romains 5.9) ;
- Et on est sauvé pour…
- être « appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1.9; Jean 1.1-4).
- être « transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés… » (Col. 1.13,14).
- s’approcher « de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12.22-24).
B. Selon la grammaire grecque du verset, le salut ne peut pas précéder la foi et le baptême.
Avez-vous entendu le même Évangile que Paul prêcha parmi les Corinthiens ?