Des centaines de livres et d’articles dans des revues et sur l’Internet ont des titres tels que « Comment connaître le plan de Dieu pour votre vie », « Des questions à se poser quand la volonté de Dieu n’est pas manifeste », « Cinq moyens pour trouver le chemin que Dieu t’a destiné », « Comment connaître la volonté de Dieu au quotidien », ou « Discerner la volonté de Dieu pour toi ». Il est clair que beaucoup de lecteurs se posent ce genre de question. On veut plaire à Dieu. On veut connaître ce qu’il nous réserve. On est confronté à des choix difficiles dans la vie, et l’on ne veut pas faire fausse route. Comment peut-on effectivement savoir ce qu’il faut faire ?
Que veut dire « La volonté de Dieu » ?
Il est important de reconnaître que, dans la Bible, il y a deux façons de parler de la volonté de Dieu. Certains passages parlent de la volonté révélée de Dieu. Ils se réfèrent à ce que Dieu veut que nous fassions ou que nous soyons. Ils parlent de ce que Dieu attend de nous, ce qu’il exige. Prenons des exemples :
« Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. » (1 Thessaloniciens 4.3-5)
« Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés. » (1 Pierre 2.13‑15)
« Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » (1 Thessaloniciens 5.16-18)
« Il use de patience envers vous, car il ne veut pas qu’un seul périsse ; au contraire il veut que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3.9)
« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien : et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6.8)
Un regard autour de nous, et même sur nos propres vies, révèle que les hommes n’accomplissent souvent pas la volonté de Dieu dans ce sens. Mais sa Parole est remplie de conseils pour nous faire savoir ce qu’il veut que nous fassions. Dieu a révélé sa volonté pour tout être humain dans la sainte Bible. Il a déjà fourni toutes les instructions dont nous avons besoin pour savoir vivre dans la sainteté afin de plaire à notre Créateur. « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 Pierre 1.3).
« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l’erreur, corriger les fautes et former à une juste manière de vivre, afin que l’homme de Dieu soit parfaitement préparé et équipé pour faire toute action bonne. » (2 Timothée 3.16,17, FC)
Non seulement nous devons chercher à apprendre sa volonté (Éphésiens 5.17), mais nous devons nous y soumettre (Colossiens 4.12).
Cependant, d’autres passages bibliques nous parlent de la volonté cachée de Dieu. Il ne s’agit pas là de choses que Dieu attend de nous, mais de choses que Dieu a l’intention de faire ou ne pas faire, de choses qu’il permettra ou ne permettra pas d’arriver. Il s’agit de ses desseins, qu’il n’a généralement pas fait connaître aux hommes et que les hommes n’ont ni le devoir ni la possibilité de découvrir. Divers passages montrent que la volonté de Dieu dans ce sens était cachée même aux hommes inspirés.
Par exemple, Paul demanda aux chrétiens à Rome de prier pour lui « en sorte que j’arrive chez vous avec joie, si c’est la volonté de Dieu, et que je jouisse au milieu de vous de quelque repos » (Romains 15.32). Lorsque Paul quittait les frères à Corinthe, « il prit congé d’eux, en disant : Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut » (Actes 18.21). En cela, il manifestait l’attitude recommandée en Jacques 4.13-16 :
« À vous maintenant, qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise que d’être orgueilleux de la sorte. »
Il est, effectivement, présomptueux de notre part de prétendre connaître le plan de Dieu pour notre vie. Pourrions-nous être sûrs de son plan quand nous ne savons même pas si nous verrons demain ?
La volonté de Dieu dans ce deuxième sens désigne non seulement son contrôle des circonstances de la vie de chacun de nous, les bénédictions qu’il a l’intention de nous accorder, les épreuves qu’il nous enverra pour tester notre foi et les occasions pour servir qu’il veut nous donner, mais aussi ses décisions concernant le sort de telle ou telle nation (Actes 17.26) et le jour où il jugera le monde entier (Actes 17.31). Comme Jésus dit aux apôtres : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » (Actes 1.7).
Nous pouvons, en certaines choses, influencer la volonté de Dieu par nos supplications, mais nous ne connaissons pas la volonté cachée de Dieu jusqu’au moment où nous pourrions regarder en arrière et comprendre ce qu’il a fait. Quand nous voyons ce qui a manifestement été sa volonté, nous pouvons l’accepter, reconnaître sa sagesse et sa grâce, et puis chercher à le glorifier et obéir à sa volonté révélée dans les circonstances qu’il a choisies pour nous.
Ajoutons qu’entre la volonté révélée de Dieu et la volonté cachée de Dieu, il y a des domaines où Dieu nous laisse la liberté de choisir ce que nous voulons. Par exemple, en 1 Corinthiens 7, où l’apôtre Paul donne des conseils sur le mariage, il ne suggère nulle part que le chrétien doit discerner la volonté de Dieu afin de connaître la bonne personne, celle que Dieu a choisie. Il dit plutôt le contraire :
« Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 7.39)
Il y a une ligne de conduite à suivre en faisant le choix (« que ce soit dans le Seigneur »), mais le choix se fait par la personne concernée. Il y a beaucoup de décisions de ce genre dans la vie, où plusieurs options potentielles seraient parfaitement acceptables et ne présenteraient aucun conflit avec la Parole de Dieu.
Nous avons le devoir d’apprendre la volonté révélée de Dieu, mais ceux qui veulent à tout prix connaître sa volonté cachée courent le risque de se rendre coupables et de provoquer sa colère.
Les efforts pour connaître le plan de Dieu
Les païens estiment qu’il est absolument nécessaire de deviner la volonté des esprits et l’influence des puissances spirituelles impersonnelles dans leurs vies. Tandis que la supplication par la prière a un effet sur l’activité de Dieu dans le monde, la divination suggère un désir de forcer les choses, une impatience pour connaître l’avenir et une arrogance qui croit pouvoir contourner la souveraineté de Dieu. La voie chrétienne est une relation personnelle avec Dieu ; la voie païenne est souvent manipulatrice.
Les païens emploient divers moyens pour essayer de prédire l’avenir. Ils interprètent des augures (le vol des oiseaux, la naissance d’un animal déformé, la façon de tomber des animaux égorgés pour l’offrande en sacrifice, etc.), ils pratiquent l’astrologie et consultent l’horoscope, ils emploient les cartes de tarot, ils interrogent les morts. Dieu condamna fermement de telles pratiques dans plusieurs textes, tels que Deutéronome 18.10-12 :
« Qu’on ne trouve chez toi […] personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou dise la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel. »
Une autre méthode répandue pour prédire l’avenir est l’interprétation des songes. Les rois d’autrefois, tels que le Pharaon en Égypte ou le roi babylonien, avaient toujours dans leurs cours royales des magiciens ou des sages pour expliquer les rêves. Il est vrai que dans les pages de la Bible on voit de nombreuses situations où Dieu communiquait au moyen des songes (Matthieu 1.20-25; 27.19; Actes 16.8-10; 18.9-11; Nombres 12.6). Il faut cependant retenir que beaucoup de rêves ne viennent pas de Dieu et leurs messages peuvent être contraires à sa volonté. Les faux prophètes du temps de Jérémie recevaient des visions « de leur cœur » et prophétisaient sans avoir entendu la voix de l’Éternel (Jérémie 23.16). Les songes peuvent être mensongers (Zacharie 10.2). De faux prophètes peuvent proclamer un message contre la volonté de Dieu et pourtant prédire des signes qui se réalisent (Deutéronome 13.1-3). La validité des faiseurs de rêves n’est pas vérifiée simplement par le fait que le rêve se réalise. De puissants êtres spirituels qui s’opposent à Dieu peuvent employer des rêves pour égarer les hommes. Un rêve doit être évalué selon la révélation de la Parole de Dieu. D’ailleurs, la plupart des rêves ne sont que la réflexion des soucis que l’on fait pendant le jour (Ecclésiaste 5.2).
Ce ne sont pas seulement les païens qui cherchent des conseils spirituels pour la vie qui ne se trouvent pas dans la Bible. Ceux qui croient en Christ veulent souvent, eux aussi, des directives personnalisées de la part de Dieu, croyant qu’ils ont besoin de discerner sa volonté pour eux, plutôt que d’écouter ses instructions pour tous les hommes. Certains pensent percevoir une petite voix intérieure, qu’ils prennent pour la voix de Dieu. Peut-être que les premiers « messages » reçus de cette façon étaient rassurants, édifiants et apparemment en harmonie avec la Parole écrite de Dieu. Mais que faire si la voix dans son cœur ou à son oreille offre un message qui s’écarte de l’enseignement de la Bible ? Si l’on a appris à associer au Seigneur la petite voix ou le sentiment dans le cœur, si l’on prend ces idées pour des messages personnels de la part de Dieu, comment ne pourrait-on pas les élever en importance au-dessus de la Bible, ce texte vieux de 2 000 ans qui s’adressa aux autres ? Il est dangereux de se laisser guider d’une telle manière. Considérez cet exemple dans un article par Daniel Kolenda :
« Récemment, un homme vint me trouver ; il voulait recevoir un conseil de ma part concernant une situation très difficile. Cet homme, qui était marié et père de famille, avait décidé de quitter son épouse pour une autre femme. Il ressentait que cette autre femme était son « âme sœur » et il croyait avoir entendu Dieu lui dire de divorcer pour épouser cette autre femme. Lorsqu’il me demanda conseil par rapport à cette situation, je sus immédiatement ce qu’était la volonté de Dieu. Je lui dis sans équivoque que ce n’était absolument pas la volonté de Dieu pour lui de quitter sa femme pour une autre femme et que Dieu ne lui avait certainement jamais dit de faire cela.
« Maintenant, vous vous demandez sûrement : « Comment le saviez-vous ? Aviez-vous entendu une voix audible venant du ciel ou reçu une parole prophétique ? » Non, je n’avais même pas besoin de prier pour cela. Je savais avec certitude qu’il ne s’agissait pas de la volonté de Dieu pour cet homme de quitter sa femme et de commettre un adultère (Matthieu 5.32; 19.9), tout simplement en raison de ce que Dieu nous a déjà révélé dans Sa Parole.
« Dieu a clairement révélé dans sa Parole sa volonté générale valable pour chacun. Si seulement nous l’utilisions comme notre boussole et comme notre guide. »
En réalité, aucun passage de la Bible ne nous recommande de chercher, découvrir ou discerner le plan de Dieu. Le Seigneur peut très bien avoir un plan qui vous concerne. Peut-être qu’il a l’intention de vous bénir, de vous corriger ou de vous utiliser pour servir ou influencer une autre personne. Mais il est fort probable que vous ne le saurez pas jusqu’après les faits. Dieu avait un plan quand les frères de Joseph le vendirent comme esclave, et même quand il fut injustement emprisonné sur la fausse accusation de la femme de son maître égyptien (Genèse 37, 39). C’était de nombreuses années plus tard que Joseph put comprendre et expliquer à ses frères :
« Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » (Genèse 45.5)
Nous ne connaissons pas l’avenir, mais nous n’avons pas besoin de le connaître, car nous connaissons celui qui tient l’avenir dans sa main. Et nous savons qu’il nous aime. Faisons-lui donc confiance.
Comment prendre de bonnes décisions
Admettons que nous ne connaissions pas l’avenir, que nous ne devions pas employer les méthodes de divination, et que nous devions parfois choisir parmi plusieurs options qui semblent acceptables du point de vue de la moralité enseignée dans la Bible. Comment pourrions-nous décider dans ces circonstances ?
Par exemple :
- Faut-il accepter tel emploi ou tel autre ?
- Faut-il épouser cette personne ou telle autre ?
- Devrais-je déménager dans telle ville ?
- Quelle carrière poursuivre ? Ou bien, devrais-je rester à la maison pour être mère à plein temps pour mes enfants ?
- Combien d’argent faut-il donner à la charité ?
- Quel logement devrais-je louer ou acheter ?
- De quelle assemblée locale de l’Église du Christ devrais-je être membre ?
- Quand faut-il semer mon champ, ou quelle culture dois-je choisir cette année ?
Nous sommes libres de choisir n’importe quelle option, pourvu qu’elle ne soit ni illégale, ni immorale, ni en conflit avec un enseignement biblique. Mais même dans ce cas-là, toutes les options ne se valent pas forcément du point de vue de la sagesse ou du potentiel pour glorifier Dieu. Nous pouvons quand même sentir le besoin d’aide pour bien choisir. Voici donc quelques suggestions :
Examinez vos mobiles. Pourquoi pensez-vous choisir telle option ? Si vous choisissez tel homme pour mari parce qu’il a de l’argent, alors que sa moralité est douteuse, ou telle femme pour épouse à cause de sa beauté, alors qu’elle n’est pas zélée pour le Seigneur, votre décision risque de ne pas plaire à Dieu et aura sûrement des conséquences négatives. Il y a des considérations au-delà de la légalité d’un acte.
« Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. […] Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. » (1 Corinthiens 6.12; 10.23)
Soyez ouvert aux bons conseils. En 1 Samuel 25, David avait pris la résolution de se venger sur un homme qui lui avait rendu le mal pour le bien. Mais la femme de cet homme a trouvé David avant qu’il n’accomplisse son intention violente. Après l’avoir écoutée, David dit :
« Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m’as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main ! » (1 Samuel 25.32,33)
Ajoutons que les conseils les plus utiles viendront de la part de chrétiens fidèles qui s’appuient sur la Parole de Dieu et non sur la sagesse du monde.
Lisez les Écritures. B. Graham a suggéré des questions à se poser :
« La Bible contient-elle des instructions qui se rapportent directement à votre situation ? Enseigne-t‑elle un principe qui s’applique à votre cas ? Quelqu’un dans la Bible a-t‑il fait face à un dilemme pareil au vôtre, et si oui, qu’est-ce qu’il a fait ? (Nous pouvons tirer des leçons même des mauvaises décisions que ces personnes ont prises.) »
Priez, jeûnez et demandez à d’autres de prier pour vous. Jacques 1.5 dit : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » Les chrétiens demandent souvent aux autres, en se référant à une situation dans la vie où ils ont plus d’une option : « Priez pour que je connaisse la volonté de Dieu. » Mais Jacques dit de demander de la sagesse. Peut-être que Dieu n’a pas de « volonté », c’est-à-dire pas de préférence en ce qui concerne la décision qui vous trouble. Par contre, il s’intéresse à votre mobile et à votre manière de vivre avec votre choix. Que vous deveniez médecin ou mécanicien ne lui importe peut-être pas beaucoup, mais il se soucie de la manière dont vous exercez votre profession – avec compassion et intégrité.
Demandez à Dieu de vous aider à choisir ce qui pourra vous rendre plus fort spirituellement, vous permettre de mieux servir les autres, etc. Vous pouvez lui demander de « fermer des portes » – il a les moyens d’éliminer pour vous des options qui vous semblent valables, mais qui seraient, en fait, nuisibles à votre bien-être physique ou spirituel. Rappelez-vous que « telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14.12).
Quand vous aurez prié, faites de votre mieux pour ne plus être angoissé.
« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.6,7)
Même si, par ignorance, vous avez pris une décision qui vous a mis dans une situation qui vous est désagréable, comptez sur Dieu, qui peut se servir de n’importe quelle circonstance pour la gloire de son nom, et persévérez à faire ce que la Parole de Dieu exige de vous.
Dernières pensées
Nous avons tous besoin de connaître la volonté révélée de Dieu. Rien, en fait, n’est plus important, car notre bonheur éternel en dépend. Jésus dit : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7.21). Pour ce qui est de la volonté cachée de Dieu, ne soyons pas angoissés à ce sujet. « Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29.29). Le maître des circonstances, le souverain de l’univers, est aussi notre Père qui nous aime. Il est toujours à l’œuvre, que nous le voyions ou pas, et il cherche toujours notre bien. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8.28). Bien qu’il nous permette parfois de passer par des moments difficiles, voire douloureux, ayons l’attitude qu’Éli exprima au jeune Samuel en 1 Samuel 3.18 : « C’est l’Éternel, qu’il fasse ce qui lui semblera bon ! »