Êtes-vous malade ?

L’idée d’écrire une brochure me vient à chaque fois que je rends visite à un malade. Souvent, face à la souffrance, je ne sais quoi dire. Comme les amis de Job qui sont restés toute une semaine sans pouvoir ouvrir la bouche, tellement la désolation était grande (Job 2.13).

La dernière fois, c’était face à notre voisin, professeur de son état, qui a eu un pied amputé (par la faute d’un infirmier négligent et incompétent). Pour le consoler avant de le quitter, un frère a cité Romains 8.28 qui dit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Certes, ce verset s’adresse d’abord au chrétien avant de pouvoir l’appliquer au non-chrétien. Et notre ami ne l’était pas encore. Seule sa femme est membre d’une dénomination. Je me suis demandé pendant longtemps si ce verset était approprié à ce moment précis, où la douleur et le deuil étaient encore vivaces et difficilement supportables. Pouvait-il comprendre, avec sa famille, qu’une jambe amputée pouvait conduire à son bien ? Avec du recul, je crois qu’il lui fallait savoir cela. Savoir qu’il y a plus grand et plus puissant que lui. Qu’à un moment donné, chaque être humain doit s’arrêter pour « chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu… » (Matt. 6.33). Dieu appelle à tout moment et par tous les moyens.

Remettre son sort entre les mains de Dieu, c’est la première chose qui doit préoccuper tout être humain. À quelque chose malheur est bon, semble-t‑il. En effet, maladies, difficultés et toutes sortes de souffrances peuvent effectivement faire « concourir » au bien de chaque humain, en lui fournissant des occasions de prier, de crier à Dieu, d’exercer sa foi, ou de se convertir à Christ.

Cette brochure vous est offerte en cadeau par quelqu’un qui pense à vous.

Nous voulons que vous la gardiez afin de pouvoir la lire et la relire au cours de votre maladie et de votre convalescence. D’autres autour de vous pourront peut-être en retirer une bénédiction si vous la leur prêtez.

Que Dieu vous fortifie par la lecture de sa Parole, et qu’il vous accorde la paix du cœur et de l’esprit pendant que vous apprenez à lui remettre votre sort entre ses précieuses mains.

Apprenez ce chœur, le numéro 376 du recueil de cantiques Chante, mon cœur. (Si vous ne savez pas le chanter, réfléchissez quand même aux paroles. Vous en serez très édifié.)

« Priez toujours »

Chante, mon cœur, no 376

Priez toujours, priez sans cesse !
Priez, le Seigneur entendra !
Il est fidèle à sa promesse ;
Priez toujours, il répondra.
Il est fidèle à sa promesse ;
Priez toujours, il répondra.

Priez si vos cœurs se déchirent,
La main qui blesse guérira !
Il entend tous ceux qui soupirent,
Il a souffert, il comprendra.
Il entend tous ceux qui soupirent,
Il a souffert, il comprendra.

Priez dans la fournaise ardente,
Quand Satan gronde autour de vous !
Jésus sait calmer la tourmente.
Priez, triomphez à genoux !
Jésus sait calmer la tourmente.
Priez, triomphez à genoux !

Priez, priez lorsque le doute
Obscurcira votre horizon !
Priez, Jésus connaît la route,
Il ouvrira votre prison.
Priez, Jésus connaît la route,
Il ouvrira votre prison.

(A. Peyron)

I. Écoutez !

Cette brochure pourrait ne pas vous intéresser en temps normal. Mais vous n’êtes pas en temps normal. Vous êtes cloué au lit. Ou hospitalisé. La sagesse vous recommande maintenant d’écouter, de réfléchir profondément à votre relation avec Dieu. Il n’est pas trop tard pour venir à Dieu. Et si vous vous donniez le temps d’écouter pour une fois sa sainte Parole ?

Peut-être avez-vous déjà une relation sérieuse et personnelle avec votre Créateur depuis longtemps (c’est-à-dire si vous êtes converti à Christ) ; alors réfléchissez encore à la profondeur de votre engagement. ET réjouissez-vous pour ce moment que le Seigneur permet. Fortifiez-vous pour tout !

La maladie, la vieillesse et la faiblesse produisent toutes sortes de réactions : la crainte, les plaintes, les pleurs, le stress, l’incertitude, la solitude parfois.

Celui qui est malade se demande ce qui va lui arriver. Il redoute souvent le pire, tout en espérant encore le meilleur.

PENDANT que vous êtes malade ou en convalescence, nous vous invitons à prêter l’oreille à des paroles de confiance et d’espérance, paroles données par Dieu lui-même dans les pages de la Bible.

SI vous faites confiance à Dieu, vous pouvez avoir une grande confiance pour le présent et une grande espérance en l’avenir, parce que Dieu se soucie de vous et veut s’occuper de vous.

Dieu promet de pourvoir abondamment à tous vos besoins, aussi bien pour cette vie-ci que pour l’éternité en Jésus-Christ. L’apôtre Paul disait :

« Mais Dieu notre Sauveur a montré sa bonté et son amour pour les êtres humains. Et il nous a sauvés, non pas à cause des actions justes que nous avons pu faire, mais parce qu’il a eu pitié de nous. » Tite 3.4,5 (version Parole de vie)

II. Dieu vous comprend

Comme le cantique le dit à la deuxième strophe, « il entend tous ceux qui soupirent ! Il a souffert, il comprendra ». Dieu sait tout au sujet de votre épreuve actuelle. Il sait ce que vous endurez. Il comprend vos blessures, vos douleurs et vos craintes. Il ne vous a ni abandonné ni oublié.

Le Christ Jésus, le Fils de Dieu, a lui-même connu de grandes souffrances d’ordres psychologiques et physiques. Il a été trahi par l’un de ses proches collaborateurs (Judas). Il a été renié par l’un de ses plus grands amis intimes (Pierre). Il a été calomnié par des personnes à qui il a sûrement fait du bien. Il a été battu sur recommandation des autorités religieuses et politiques. Il a été crucifié sur insistance de ses frères juifs dont certains ont bénéficié de ses largesses, et par des soldats violents et cruels. Et c’est lui qui vient vous fortifier et vous consoler dans votre affliction. Écoutez-le ! Il vous comprend !

Que dit la Bible… ?

1 Pierre 5.7 « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. »

Psaume 34.9,19 « Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge ! […]L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. »

Hébreux 2.18 « Parce qu’il a subi lui-même la tentation, il peut maintenant secourir ceux qui sont tentés. Ayant lui-même souffert dans l’épreuve, il est capable d’aider ceux qui sont éprouvés par la souffrance. » (version Parole de vie)

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

III. L’amour de Dieu

L’amour de l’homme est changeant. Vos frères et sœurs et même votre épouse ou époux peuvent vous abandonner si votre maladie perdure. Ou s’il n’y a plus d’espoir de guérison. Mais quand vous mettez votre entière confiance en Dieu, l’amour de Dieu ne vous laisse jamais tomber. Rien ne peut vous séparer de cet amour. Les circonstances peuvent parfois vous donner l’impression que vous êtes abandonné, mais vous ne l’êtes jamais.

Pendant un temps, vous n’arrivez peut-être plus à jouir de la présence et de l’amour de Dieu à cause de vos craintes ou de vos maux, mais son amour est toujours là !

Les circonstances ne peuvent en rien changer la réalité de la présence et de l’amour de Dieu, même si l’idée que vous vous en faites change.

Dieu demeure fidèle et bon. Dieu ne change pas ! Même « quand le péché abonde, sa grâce surabonde », a dit Paul en Romains 5.20 ; « quand nous sommes infidèles, lui demeure fidèle ». Mais pour que Dieu vous soit fidèle, « il faut mourir avec lui [par le baptême] pour revivre aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera » (2 Timothée 2.11-13).

Que dit la Bible… ?

Romains 8.35,37-39 « Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ? […] Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous ; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire. Oui, j’en ai l’absolue certitude : rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir, aucune autre force de l’univers, qu’elle vienne d’En-Haut ou de l’abîme, aucune autre créature, non rien au monde ne peut mettre de séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui. » (version Parole vivante)

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

IV. L’incertitude

Vous avez peut-être l’impression que Dieu vous punit pour quelque chose de mal que vous auriez fait. Vous vous dites peut-être que vous méritez toutes les épreuves que vous endurez.

Il est vrai que Dieu n’intervient pas toujours pour préserver ses enfants de la maladie. Mais votre maladie et vos souffrances ne pourront jamais racheter vos péchés. Seul Jésus-Christ peut le faire. C’est par ses souffrances, non les vôtres, que vous êtes réconcilié avec Dieu. Et n’oubliez pas que Dieu, dans sa grâce, peut se servir de vos souffrances et de votre maladie pour votre plus grand bien, si vous les lui remettez humblement et sincèrement. Il faut aussi admettre que votre maladie peut être la conséquence d’un quelconque péché commis. Voici, par exemple, quelques-unes de ces maladies : les maladies sexuellement transmissibles, les maladies suite à un avortement provoqué, la consommation d’alcool, de tabac, de drogue… Dieu peut aussi permettre certaines maladies, pas à cause d’un péché quelconque, mais juste pour nous maintenir dans la fidélité. Ce fut, par exemple, le cas de Paul (2 Cor. 12.7), un apôtre de Jésus-Christ : « Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir » (2 Corinthiens 12.7). C’est pourquoi, réexaminez votre vie. Confessez votre péché si c’est le cas, et assumez tout, en gardant la bonne relation avec Dieu. Jacques 5.16 dit : « Alors reconnaissez vos péchés les uns devant les autres. Priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La prière d’un homme juste est très puissante. » Dans son amour et sa compassion, il peut vous guérir. Mais si ce n’est pas suite à un péché commis, alors tenez bon ! Persévérez !

Que dit la Bible… ?

Jacques 5.11 « Rappelez-vous que nous disons : Bienheureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la constance de Job ; vous savez quel était le dessein du Seigneur et quel dénouement il lui a réservé. Oui, le Seigneur est plein de bonté et de compassion. »

Romains 8.28 « Nous savons du reste que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment. » (Version Parole vivante)

Psaume 34.20 « Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours. »

V. La confiance

Une des plus grandes bénédictions de la vie, c’est d’avoir quelqu’un à qui vous pouvez faire confiance. Entièrement ! Pour tout !

Entre vous et celui à qui vous faites confiance, il y a une franchise totale, une merveilleuse assurance. Celui à qui vous faites confiance ne vous laissera jamais tomber et ne vous abandonnera jamais, quoi qu’il arrive. Dieu est quelqu’un de semblable, quelqu’un à qui vous pouvez faire confiance. Il a promis de ne jamais vous oublier ni de vous laisser tomber. Il ne sera jamais fatigué de vous écouter. Il ne vous abandonnera pas quand vos épreuves augmenteront. Même lorsque votre souffrance deviendra atrocement insupportable. En dépit de cette souffrance, son amour demeure intact. Sa toute-puissance aussi n’a pas varié d’un iota. Dieu veut être votre ami. Il veut que vous lui fassiez confiance. Entièrement ! Pour tout ! Pensez plus à votre salut, maintenant, qu’à votre guérison. Jésus-Christ disait à un paralytique que quatre de ses amis ont fait descendre du toit au milieu de la foule, près de Jésus : « Tes péchés te sont pardonnés » (Marc 2.3-5). Malgré le fait que cet homme et ses amis recherchaient la guérison physique de ce paralytique, pour Jésus et pour Dieu, c’est le pardon des péchés, donc la guérison spirituelle, qui importe d’abord. Le pardon des péchés du paralytique, comme de chacun de nous, est plus important que la guérison physique. Ce n’est que suite à la réaction des pharisiens auprès de lui que Jésus a guéri cet homme pour démontrer sa toute-puissance et sa divinité.

Que dit la Bible… ?

Psaume 50.15 « Et invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras. »

Psaume 56.5,6 « Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; je me confie en Dieu, je ne crains rien ; que peuvent me faire des hommes ? Sans cesse ils portent atteinte à mes droits, ils n’ont à mon égard que de mauvaises pensées. »

Psaume 9.10,11 « L’Éternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! »

Psaume 27.1 « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

VI. La crainte

Vous vous demandez peut-être à quel point votre maladie est grave. Vous redoutez peut-être le pire. Ou vous avez peut-être déjà appris la mauvaise nouvelle, et cela vous plonge peut-être dans la peur. La peur pour aujourd’hui. La peur pour demain. La peur de ce qui vous arrivera. Ou vous avez peut-être peur de ce qui arrivera à ceux que vous aimez (femme, enfants et proches), si vous ne passez pas au travers, si vous ne vous rétablissez pas. Dieu comprend-il ces craintes ? S’occupe-t‑il vraiment de vous quand vous avez peur ? Bien sûr qu’il s’occupe de vous. C’est pourquoi il promet qu’il ne vous abandonnera jamais. Il vous assure qu’il ne vous délaissera jamais, même si la route est difficile. Demain est peut-être incertain, mais les promesses de Dieu ne le sont pas. Ne laissez pas la peur de l’inconnu vous priver de la consolation de ce qui est certain ! Dieu promet la vie éternelle dans son royaume à celui qui lui est fidèle. C’est certain ! Que la crainte de « cet inconnu », la mort, ne vous pousse pas à confier votre sort, à vendre votre âme à un fétiche, aux démons. Si vous échappez cette fois-ci, vous succomberez à coup sûr une autre fois, même avec les fétiches et l’aide du diable. Et là, certainement, vous irez en enfer, dans la géhenne, pour une souffrance éternelle. Ne croyez jamais que les esprits nous aiment. Ils sont les ennemis de nos âmes. Ils travaillent pour la perte des âmes du genre humain.

Que dit la Bible… ?

Matthieu 10.28 « Ne tremblez donc pas devant ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’âme. Craignez plutôt celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l’enfer. »

Psaume 23.1,4,6 « L’Éternel est mon berger ; je ne manquerai de rien. […] Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton me rassurent. […] Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours. »

Philippiens 4.19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

VII. La reconnaissance

Beaucoup de personnes trouvent qu’il est facile d’être reconnaissant quand les choses vont bien, mais que c’est beaucoup plus difficile quand les choses vont mal. Après quelques jours de maladie, ils ont déjà oublié toutes les années où ils ont joui d’une bonne santé. Après quelques jours d’alitement, ils ont déjà oublié toutes les années où ils jouissaient de la bonne santé gracieusement offerte par Dieu, où ils étaient libres comme l’air. Leur reconnaissance disparaît avec le déclin de leurs forces. Si vous perdez la santé, demeurez néanmoins reconnaissant. Dieu ne vous a pas abandonné ; son amour ne vous a pas laissé tomber. Dieu désire encore pour vous ce qu’il a de mieux, même si vous ne le comprenez pas très bien maintenant. Ne pensez pas seulement à ce que vous avez perdu. Apprenez plutôt à rendre grâce pour ce que vous avez encore : la vie ! La possibilité de le servir et de vous racheter en faisant de plus en plus tout ce que vous savez être bien pour votre prochain et pour Dieu. Combien de fois n’avons-nous pas manqué de faire du bien à notre voisin ? À un inconnu sous prétexte qu’il nous est inconnu ? Combien de fois n’avons-nous pas gardé prisonnières des choses (habits, draps, appareils, assiettes, livres, médicaments, nourriture, voitures…) dans nos chambres, nos salons et nos magasins ou débarras, des choses dont nous ne nous servirons plus, mais qui seront encore très utiles pour notre prochain ?

Soyez reconnaissant à Dieu, même pour ce moment de souffrance. Il a sûrement une leçon à nous enseigner.

Que dit la Bible… ?

Jacques 4.17 « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

« Quand le vol de la tempête »

Chante, mon cœur, no 318

1. Quand le vol de la tempête
Vient assombrir ton ciel bleu,
Au lieu de baisser la tête,
Compte les bienfaits de Dieu.

Refrain :
Compte les bienfaits de Dieu,
Mets-les tous devant tes yeux :
Tu verras, en adorant,
Combien le nombre en est grand.

2. Quand sur la route glissante
Tu chancelles sous ta croix,
Pense à cette main puissante
Qui t’a béni tant de fois.

3. Si tu perds dans le voyage
Plus d’un cher et doux trésor,
Pense au divin héritage
Qui là-haut te reste encore.

4. Bénis donc, bénis sans cesse
Ce Père qui chaque jour
Répand sur toi la richesse
De son merveilleux amour.

(M. Perrenoud)

VIII. Le découragement

Vous êtes sûrement content d’être dans un centre de santé, parce que vous en avez besoin, à cause de votre mauvaise santé. Mais ce n’est pas comme à la maison ! Les choses qui vous sont familières sont absentes. Votre routine habituelle est interrompue. Vos mets favoris ne sont plus à portée d’appétit. Vous êtes peut-être maintenu en vie par des machines ou à une perfusion des heures durant. Et quelqu’un que vous connaissez à peine vous dit ce que vous pouvez et ce que vous ne pouvez pas faire. Vous avez l’affreuse impression de ne pas être à votre place, un peu comme un prisonnier. Vous avez mal, vous pleurez, tout semble aller de travers. Et vous ne savez absolument pas combien de temps il vous faudra avant d’être à nouveau sur pied. Dieu comprend tout cela, et il veut que vous soyez honnête avec lui. Il ne veut pas que vous lui cachiez comment vous vous sentez vraiment. Il veut que vous lui en parliez. Il promet de vous écouter ! En même temps, dites-vous qu’en toute épreuve Dieu veut vous enseigner quelque chose. Être alité est l’une des meilleures postures pour écouter les bons conseils. Pour tirer les leçons de la vie. Pour apprendre des autres et surtout de Dieu. Pour écouter sa voix ou servir de relais pour des leçons auprès des autres. Maintenant ou plus tard.

Au cours d’une étude biblique, un frère a posé la question de savoir « pourquoi le bon Dieu a-t‑il permis que son fidèle serviteur, Étienne, qui, rempli du Saint-Esprit, « … a vu apparaître Dieu dans sa gloire, et Jésus debout à sa droite », pourquoi Dieu pouvait-il permettre qu’il soit tué comme un chien par lapidation sans lui venir au secours ? » Nous devons retenir que seul Dieu, le Souverain Maître, est capable d’expliquer ses intentions. Néanmoins, par sa mort, l’Église a été encore fortifiée. Il a été l’exemple d’une foi vivante, qui a accepté de mourir sans renier son Seigneur. Il n’a pas non plus été le seul à souffrir de la sorte. Les apôtres Pierre et Jean ont été battus gratuitement par le Sanhédrin parce qu’ils parlaient au nom de Jésus. L’apôtre Paul a été lapidé par ses frères juifs à Lystre et laissé pour mort (Actes 14.19). Sans parler du Seigneur Jésus lui-même. Dieu a permis que tous ces grands serviteurs de Dieu souffrent et meurent par la main des impies, sans que Dieu ne les sauve miraculeusement. Dieu n’a pas besoin de s’expliquer ou de se justifier lorsqu’il permet une situation ou nous demande de faire quelque chose. C’est pourquoi, ne nous décourageons pas, mais cherchons à obéir à Dieu. Même quand nous ne comprenons pas. Par l’obéissance vous apprendrez plus sur Dieu que dans des débats selon vos principes.

Que dit la Bible… ?

Ecclésiaste 7.9 « Ne te hâte pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des insensés. »

Psaume 37.2-5 « Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert. Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien ; aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

IX. La prière

Prier est un grand privilège. Par la prière, vous pouvez trouver un soulagement à l’angoisse et à la crainte. Par la prière, vous pouvez trouver la communion avec Dieu et jouir d’une paix bénie. Mais parfois vous êtes peut-être trop malade pour prier, ou trop fatigué. Ou vous avez l’impression que Dieu ne vous écoute pas. Ou vous ne savez absolument pas quoi prier. Que faire ? Il est alors bon de savoir que beaucoup d’autres prient pour vous. Ceux que vous aimez, les membres de votre famille, des amis intercèdent pour vous devant Dieu. Et Jésus lui-même continue de prier pour vous dans le ciel (cf. Luc 22.31,32; Jean 17.9,11; Héb. 7.25). Et le Saint-Esprit aussi, qui connaît tous vos besoins, les présente pour vous devant votre Père céleste (Rom. 8.26). Si vous êtes chrétien.

La prière ne doit pas être utilisée juste comme un comprimé ou une drogue : on l’utilise pour soulager son mal, et l’oublier après la guérison. C’est plus que cela. Prier, c’est communier, communiquer avec Dieu, le Créateur de toutes choses, y compris de votre organisme qui est aujourd’hui mal en point. Mais pour que vos prières soient vues comme sincères, comme une demande d’un enfant à son père, convertissez-vous. Devenez enfant de Dieu, si vous ne l’êtes pas encore.

Revenons à notre cantique : « Priez toujours, Priez sans cesse ! »

Que dit la Bible… ?

Philippiens 4.6 « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »

Psaume 66.20 « Béni soit Dieu, qui n’a pas rejeté ma prière, et qui ne m’a pas retiré sa bonté ! »

Psaume 102.18 « Il est attentif à la prière du misérable, il ne dédaigne pas sa prière. »

Hébreux 4.16 « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

X. La patience

Pour un grand nombre de personnes, la vie est terriblement mouvementée. C’est peut-être aussi votre cas. Vous n’avez pas suffisamment de temps pour faire tout ce que vous aimeriez faire. Puis la maladie survient. Et avec elle la frustration et l’irritation, parce que vous n’êtes plus maître de vos propres affaires. Ce n’est plus vous qui dirigez. Vous avez besoin d’aide. La maladie vous donne donc l’occasion d’apprendre la patience. Dans son amour Dieu lui-même ralentit parfois l’allure effrénée de notre vie normale. Il nous donne l’occasion de lever les yeux vers lui, de recommencer à lui parler, de lire sa Parole avec un regard nouveau. Patience ! Ne soyez pas si agité ! Essayez de tirer profit de cette impasse dans votre vie. Apprenez à vous confier à Dieu ! Patience ! Priez, soyez reconnaissant à Dieu qui a permis que vous soyez dans cet état. « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8.28). Ne vous découragez pas. C’est certainement une occasion de reconnaître la grâce de Dieu et la gestion de votre vie ici-bas. C’est l’occasion de vous rendre compte que ni votre argent ni votre classe sociale ne peut pas vous garantir une santé parfaite. De là naît la nécessité de vous remémorer là d’où vous venez et qui tient votre souffle de vie. Patience !

Que dit la Bible… ?

Romains 15.4 « Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. »

2 Thessaloniciens 3.5 « Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ. »

Jacques 5.7 « Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. »

Psaume 37.7 « Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. »

Philippiens 4.12 « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

XI. La solitude

Certaines personnes peuvent être vraiment seules. Elles peuvent ne pas avoir à apprendre la patience. On dirait qu’il ne se passe jamais rien. Elles ne sont donc jamais pressées. Elles passent leur temps à attendre. Mais personne ne vient les voir. C’est peut-être votre cas maintenant. Vous attendiez un grand nombre de visiteurs, mais presque personne n’est venu. Même si quelques-uns sont venus, il y a encore de nombreuses heures où vous êtes seuls. Ça fait mal d’être seul. Ça peut faire aussi mal que la maladie elle-même. Et beaucoup plus ! C’est aussi l’occasion de vous demander si, honnêtement, vous-même aviez l’habitude de rendre visite à vos frères et connaissances malades. Passiez-vous du temps auprès d’eux ? Contribuiez-vous à l’achat de leurs médicaments et nourriture ? Le Seigneur Jésus n’a-t‑il pas dit en Matthieu 7.12 : « Faites aux autres ce que vous voulez qu’on vous fasse » ? En Matthieu 25.43 : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Malgré tout, sachez que Dieu vous comprend. Il comprend ces maux et veut s’en occuper. Il veut vous aider dans votre solitude. Il veut que vous le connaissiez comme un ami. Vous connaîtrez peut-être encore des moments de solitude, mais si Dieu est vraiment votre ami, vous ne serez plus jamais seul.

Que dit la Bible… ?

Deutéronome 31.8 « L’Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne t’effraie point. »

Josué 1.9 « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. »

Ésaïe 41.9,10 « À qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, je te choisis, et ne te rejette point ! Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne te promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

XII. Apprendre

Il est rarement agréable d’être malade. Mais la maladie donne peut-être l’occasion d’apprendre de nouvelles vérités ou d’en réapprendre d’anciennes. Par exemple, vous avez peut-être oublié à quel point vous dépendez de Dieu en toutes choses ! Car vous commenciez à tenir pour acquises votre santé et votre force. Vous vous imaginiez que vous alliez toujours être en forme, que la maladie ne frapperait probablement que les autres. Ou avez-vous peut-être négligé certaines choses très importantes dans votre vie, vos relations avec les membres de votre famille ou avec vos amis, ou même avec Dieu. Ne prenez-vous peut-être pas suffisamment de temps pour réfléchir à la signification et au but de votre vie. Eh bien ! Vous avez maintenant l’occasion de réfléchir. La maladie est un temps pour apprendre ! Pour réfléchir ! Pour corriger ses attitudes. Et pour retenir définitivement. Du moins pour longtemps.

Que dit la Bible… ?

Jacques 1.2-4 « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. »

Hébreux 12.10,11 « Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. »

1 Pierre 1.6,7 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus apparaîtra. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

XIII. La guérison

Dieu vous a fait de façon si merveilleuse que votre corps malade et fatigué se rétablit souvent de lui-même. Parfois Dieu vous guérit par le moyen de médicaments, ou par la chirurgie, ou par un traitement spécial. Parfois Dieu vous guérit directement en réponse à la prière. Quelle que soit la manière par laquelle vous vous sentez mieux, c’est Dieu qui est toujours le grand médecin. Quand vous serez guéri et que vous remercierez tous ceux qui vous ont aidé au cours de votre maladie, n’oubliez pas de remercier le grand médecin, en premier lieu et par-dessus tout ! Servez-vous ensuite de votre corps pour servir Dieu avec joie ! En participant par exemple à toutes les activités de l’Église, en évangélisant, en rendant visite aux membres et aux nécessiteux. Votre guérison est une grâce. N’importe qui pourrait mourir d’un mal de tête banal, d’une diarrhée, d’une fracture, etc. La guérison vient de Dieu (Deutéronome 32.39; Job 5.18). En plus, nous savons que le Seigneur guérissait toutes sortes de maladies, de la fièvre, aux infirmités [cécité : un aveugle-né (Jean 9.1-41), paralysie : l’homme à la main sèche (Matt. 12.10-13; 9.2-7; Luc 7.21,22), lèpre (Luc 17.11-19)], les maladies incurables : malade depuis 12 ans et 38 ans (Marc 5.25; Jean 5.5-9), démoniaque aveugle et muet (Marc 5.13; Matt. 12.22; Luc 11.14). Jésus ressuscitait les morts. Il est lui-même revenu de la mort à la vie, pour être élevé au ciel en présence de ses disciples (Marc 16.19).

Si vous allez mieux, c’est une grâce. Alors, habituez-vous à repenser à la reconnaissance à Dieu, aux vérités bibliques et au salut de votre âme. Je suis certain que vous connaissez de grands riches qui peuvent aller se soigner à l’autre bout du monde, mais qui sont décédés. Et aussi de grands professeurs en médecine qui n’ont pas pu sauver leurs enfants, femme ou parents, et qui sont eux-mêmes décédés. N’oubliez jamais d’être reconnaissant à Dieu et de le servir toute votre vie. Cela ne veut pas dire que vous ne mourrez jamais. Dieu aime la reconnaissance et peut vous accorder d’autres bénédictions. Convertissez-vous et servez-le par reconnaissance, et vous serez sauvé. Voyons l’exemple des dix lépreux guéris en Luc 17.11-19 qui, élevant la voix, avaient imploré la pitié de Jésus. Les dix furent guéris au même moment, en route pour se montrer aux sacrificateurs. Mais, seul « l’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé ». (C’est-à-dire cette foi qu’il vient de démontrer l’amènera à une obéissance totale à Dieu. Tandis que les autres ne recherchaient qu’une guérison physique, ils se sont privés d’une bénédiction infiniment plus précieuse : la reconnaissance à Dieu et le salut de leurs âmes.)

Que dit la Bible… ?

Ésaïe 40.29-31 « Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

« J’ai longtemps erré »

Chante, mon cœur, no 536

1. J’ai longtemps erré sans guide, altéré de vrai bonheur.

Mais hélas ! mon cœur avide ne trouvait que la douleur.

Où sera la main vaillante qui pourra par son effort

M’arrêter sur cette pente où déjà je vois la mort ?

2. Un Sauveur, Jésus lui-même, eut pitié de mon effroi ;

Il me dit : « Pécheur, je t’aime, j’ai versé mon sang pour toi. »

Ô Jésus ! ta main vaillante m’a délivré du tombeau,

Et tu combles mon attente par le don d’un cœur nouveau.

3. J’ai saisi cette assurance, ce pardon qu’il m’apportait ;

J’ai livré sans résistance tout mon cœur ; il le voulait.

Ô Jésus ! ta main vaillante m’a délivré du tombeau,

Et tu combles mon attente par le don d’un cœur nouveau.

4. Maintenant, de joie en joie mon Sauveur me fait marcher ;

Car la paix que Christ m’envoie, nul ne peut me l’arracher.

À ce Jésus qui me donne et sa paix et son amour,

À Jésus je m’abandonne désormais, et sans retour.

On raconte qu’un jour, un chrétien a été hospitalisé. Il ne cessait de se plaindre de ce que le Seigneur ait permis que cela lui soit arrivé. Dans son lit d’hôpital, il lisait son Nouveau Testament. Étant fatigué quelque temps après, il s’était arrêté de lire. Soudain, son voisin de lit, très affaibli, qui écoutait attentivement sans que notre ami chrétien ne le sache, le supplie de continuer à lire. C’était la première fois qu’il entendait la Parole de Dieu. Notre chrétien a pris courage. Après deux chapitres, il s’était arrêté pour lui annoncer l’Évangile. Ce dernier décide d’obéir à l’Évangile. Quelques instants après leur retour du lieu de baptême, ce malade repentant a rendu l’âme. Il comprit que c’est pour annoncer l’Évangile à cet homme moribond que le Seigneur l’avait amené dans cet hôpital.

XIV. Le réconfort

Quelqu’un a écrit un jour : « Mon seul réconfort, dans la vie ou dans la mort, c’est que je ne m’appartiens pas ; mon corps et mon âme appartiennent à mon fidèle Sauveur, Jésus-Christ. » Si vous pouvez dire la même chose, quel que soit ce qui vous arrive, vous pourrez alors reposer en paix. Que vous vous rétablissiez complètement ou seulement en partie, ou pas du tout, vous serez en paix avec Dieu. Appartenir à la famille de Dieu, être cohéritier avec Christ, c’est être enfant de Dieu. Être un enfant de Dieu, c’est être ajouté à l’Église du Christ, être pardonné de ses péchés par le baptême. C’est ça le réconfort !

Que dit la Bible… ?

Jean 14.27 « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »

Romains 8.28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

XV. Une invitation

Tout au long de cette brochure, nous avons souvent supposé que vous étiez un enfant de Dieu. Cependant, si vous n’êtes pas encore converti selon les principes bibliques, vous n’êtes pas sauvé.

VOULEZ-vous le réconfort, la guérison spirituelle qui est la chose la plus essentielle, votre raison d’être sur cette terre ?

Dieu vous invite à saisir sa main tendue. Peut-être c’est pour arriver au salut qu’il a permis que vous soyez malade. Pour sa gloire. Jésus n’a-t‑il pas dit au sujet de la mort de son ami Lazare que « cette maladie […] est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11.4) ?

Ainsi, vous devez : croire en Christ, vous repentir de vos péchés, confesser votre foi, vous faire baptiser pour le pardon de vos péchés et demeurer un chrétien fidèle jusqu’à ce qu’il lui plaise de vous rappeler à lui. Que votre décision soit sincère. Que ce ne soit pas juste le temps d’une guérison. Les personnes qui jurent devenir de bons chrétiens ou servir Dieu sur le lit de l’hôpital sont nombreuses. Mais dès leur sortie, beaucoup d’entre elles ne s’en souviennent plus.

Si vous avez été baptisé après votre conversion, c’est-à-dire vous croyez avoir été sauvé avant d’être baptisé quelque temps après, sachez que votre baptême n’est pas valable selon la Bible. Vous citerez certainement les fameux versets Jean 3.16,36; Jean 6.47. La mauvaise compréhension de ces versets et de l’importance du baptême fait penser qu’on est sauvé par la foi seule.

Revoyons ces quelques questions sur le baptême :

La Bible dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16.16). La foi, le salut et puis le baptême OU la foi, le baptême et puis le salut ? (Répondez à cette question.)

La Bible dit encore : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38). La repentance, le pardon de nos péchés et puis le baptême, OU, la repentance, le baptême, et puis le pardon de nos péchés ? (Répondez à la question sincèrement.)

« Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16). Les péchés de Saul avaient-ils été lavés avant qu’il se fasse baptiser ?

D’où la nécessité de revoir votre baptême, pour être baptisé conformément à la volonté de Dieu. Car on ne peut être sauvé avant d’être baptisé.

Vous vous demandez peut-être : Étant d’une autre religion, devrais-je me convertir à Christ ?

C’est une question d’une grande importance, vu son rapport avec l’éternité. Il y a des gens qui y attachent peu d’importance. Parfois même pas du tout. Vous pouvez accepter Christ ou le rejeter. Vous pouvez choisir de le suivre ou de vous détourner de lui. Vous pouvez vivre une vie de chrétien ou de non-chrétien (païen). Ce que vous ferez de Jésus ici déterminera le lieu où vous passerez l’éternité. Si vous l’acceptez durant votre vie, il interviendra pour vous au jour du jugement ; mais si vous le rejetez, il vous rejettera aussi. Jésus a dit : « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 10.32,33).

Quels sont les principes bibliques pour devenir chrétien ? Vous devez obéir à Jésus, c’est-à-dire :

  • Croire en lui.
  • Vous repentir de vos péchés.
  • Confesser son nom devant les hommes.
  • Être enseveli (immergé) avec lui dans le baptême.

Si vous faites ainsi, vos péchés vous seront pardonnés, et vous recevrez l’Esprit de Dieu pour vous aider à vivre une vie chrétienne, et vous aurez la promesse d’une vie éternelle (Marc 16.16; Actes 2.38; Romains 6.3,4). Ayant ainsi accepté Christ comme Sauveur, vous devrez alors vivre une vie chrétienne, le plus fidèlement possible, jusqu’à la mort (Apocalypse 2.10). À quelque chose malheur est bon !

Souviens-toi de ton Créateur chaque jour de ta vie. Ce serait sage !

Voulez-vous vous convertir à Christ ? Vous devez vous convertir…

  • Pour ne pas être jeté dans la géhenne.
  • Pour trouver consolation et repos avec le Seigneur au ciel, parce que là-bas, il n’y aura ni maladie, ni souffrance, ni mort.
  • Pour y être en bonne compagnie.
  • Et parce que vous y êtes invité.
  • Cher(e) ami(e), je vous en supplie, cherchez à construire une relation personnelle avec Dieu, en lisant sa Parole, pour mieux le connaître. Car on ne peut pas aimer Dieu sans le connaître, et on ne peut pas prétendre le connaître vraiment sans lire sa Parole, dans laquelle se trouve toute sa volonté. Si vous pensez toujours au même problème, à votre maladie par exemple, vous vous ferez du souci. En revanche, si vous ne pensez qu’à Dieu, à sa volonté dans sa Parole, vous lui plairez et vous vous inquiéterez moins. Vous vous rendrez compte que Dieu pense à vous. Tâchez de penser à lui !

Que dit la Bible… ?

Hébreux. 3.7,8 « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert. »

Hébreux. 2.1,3 « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. […] Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu. »

« Les pleurs, les plaintes »

Chante, mon cœur, no 303

1. Les pleurs, les plaintes,
Les peurs, les craintes,
Dieu l’a promis, ne seront plus.
Je veux renaître,
Mon vœu c’est d’être
Au ciel toujours avec Jésus.

Refrain :
Bonheur, sublime !
Vers cette cime
Je tourne mes yeux éblouis.
Les pleurs, les plaintes,
Les peurs, les craintes
Ne seront plus, Dieu l’a promis.

2. Le deuil, les larmes,
L’orgueil, les armes
Seront bannis à tout jamais.
Ami, viens vite,
Dieu qui t’invite
T’offre une place en son palais.

3. La paix sans ombre,
Bienfaits sans nombre,
Dieu les promet à son enfant.
Bientôt victoire,
Là-haut la gloire :
Ami ce bonheur nous attend.

(D. Daugherty)

Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure (Psaume 4.9).

Je vous invite à contacter l’Église du Christ afin d’approfondir votre connaissance de la voie du salut et de pouvoir vivre, si Dieu vous guérit, dans la fidélité envers lui et la communion fraternelle avec son peuple.