Le péché et la voie du salut

« Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon, abstenez-vous de toute espèce de mal. » (1 Thessaloniciens 5.21,22)

DIEU a créé l’homme à son image. Il l’a placé dans une belle demeure, le jardin d’Éden, pour le cultiver et y vivre éternellement à condition d’obéir à la loi suivante : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras » (Genèse 2.16,17). Cette loi a été donnée à l’homme pour éprouver sa fidélité envers son Créateur.

Un jour Satan est venu tenter Adam et Ève par un mensonge : Mangez ! « Vous ne mourez point » (Genèse 3.1,4). Ils manquèrent de confiance en DIEU, eurent des désirs mauvais, et désobéirent à DIEU en écoutant la voix du séducteur. DIEU tient parole : Adam et Ève sont chassés du jardin, eux et leurs descendants doivent souffrir et mourir à cause du péché.

Mais la désobéissance de l’homme n’a pas mis fin à l’amour de DIEU. Pendant même que la sanction judiciaire tombait, un rayon d’espoir pour la race déchue se dessina dans cette prophétie : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3.15). Il s’agit ici de l’œuvre de Christ pour racheter les pécheurs. À travers la descendance de la femme viendrait Jésus-Christ qui écraserait l’ennemi et offrirait à tous la vie éternelle qui avait été perdue. Plus tard la promesse de Dieu s’accomplit : le Messie est né. Paul, son apôtre, écrit cette parole d’espoir : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de DIEU, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6.23).

Qu’est-ce que le péché ? Quels sont ses effets ? Que devons-nous faire pour en être sauvés ?

Le péché

Selon la Bible, « le péché est la transgression de la loi », c’est-à-dire la désobéissance à la volonté de DIEU (1 Jean 3.4).

Quelques exemples de péché

Les exemples de péché sont nombreux : le mensonge, l’injustice, les rapports sexuels hors mariage, l’adultère, la magie, l’idolâtrie, l’incrédulité, l’efféminisme, l’homosexualité, le vol, l’ivrognerie, les injures, le ravissement, l’enseignement de la fausse doctrine, la méchanceté, l’égoïsme, la calomnie, le meurtre, la haine, (Apocalypse 21.8; 1 Corinthiens 6.9,10; 2 Timothée 4.3,4; Romains 1.29; Éphésiens 4.31; Colossiens 3.8,9; Romains 1.18-32). Nous n’avons cité que très peu, mais déjà si nous voulons être sincères, nous nous reconnaîtrons dans au moins un de ces péchés. D’ailleurs, la Bible déclare : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1.8).

Alors, quels dangers courons-nous en péchant ainsi ?

Les effets du péché

Selon la Bible, le péché nous « sépare » de DIEU notre Père (Ésaïe 59.2) et nous rend « enfant du diable » (Jean 8.44) qui nous maltraite et nous maintient dans l’esclavage (Romains 6.1). Dans cette condition nous tombons spirituellement malades (Matthieu 9.12), et si nous mourons dans cet état, DIEU dans sa justice nous chassera de sa face au jour du jugement dernier et nous serons condamnés à l’enfer. Ce jour-là il nous dira : « Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25.41). Ainsi les pécheurs « seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles » (Apocalypse 20.10).

Voilà la condition humaine, le sort des pécheurs.

Faut-il donc perdre espoir ? Non ! Nous pouvons échapper à cet enfer par la grâce de DIEU manifestée en Jésus-Christ. « Car DIEU a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).

Voici la bonne nouvelle : « Jésus-Christ est mort pour nos péchés, il a été enseveli et il est ressuscité » (1 Corinthiens 15.3,4). En lui seul la voie du salut est ouverte à tout le monde selon sa parole : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6).

Aucun autre nom (Bouddha, Mohamed, William Branham…) ne peut, chers amis, conduire au paradis si ce n’est Jésus-Christ, le seul qui a vaincu la mort par sa résurrection et qui vit aux siècles des siècles selon qu’il est écrit : « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4.12).

La seule espérance de délivrance de l’humanité se trouve donc en Jésus-Christ.

Maintenant, voyons ce qu’il est nécessaire de faire afin d’être véritablement sauvé en Jésus-Christ.

Le chemin du salut

Suivant la Bible pour être sauvé, nous devons d’abord croire en Jésus-Christ après avoir entendu l’Évangile (Jean 3.16; Romains 10.17) ; ensuite nous devons nous repentir (Actes 3.19) ; en outre, nous devons confesser notre foi en Christ (Matthieu 10.32; Romains 10.9) ; enfin, nous devons nécessairement nous faire baptiser (immerger) (Tite 3.5; Actes 2.38).

C’est la foi plus la repentance plus la confession de foi plus le baptême qui donnent le salut, et non une simple croyance en DIEU qui ne se manifeste pas dans l’obéissance à l’ordre du baptême (Marc 16.16). De même, la repentance seule ne suffit pas pour être sauvé. Il faut y ajouter les autres actes du plan du salut. Une obéissance partielle à la parole de DIEU ne peut sauver personne. On doit respecter la volonté de DIEU dans sa totalité. Dans la Bible tous ceux qui désiraient vivement le salut ont suivi sans détour ces quatre exigences susmentionnées. Nous pouvons citer en exemple :

– Les Juifs qui étaient réunis le jour de la Pentecôte à Jérusalem, après avoir entendu l’Évangile annoncé par l’apôtre Pierre, ont cru ; et après avoir cru, ils se sont repentis et se sont fait baptiser pour le pardon de leurs péchés (Actes 2.38,41).

– Un ministre éthiopien, venu à Jérusalem pour adorer, a eu la grâce d’entendre l’Évangile à travers l’évangéliste Philippe ; il a cru et ne s’est pas limité à sa croyance : il a ensuite confessé sa foi en Jésus devant Philippe et s’est fait immédiatement administrer le baptême (Actes 8.37,38). Le baptême est indispensable pour le salut parce qu’il nous permet d’être pardonnés de nos péchés (Actes 2.38) et être ajoutés à l’Église : « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (Actes 2.47).

Ajouté à l’Église

À cause des groupes religieux soi-disant Églises qui pullulent dans le monde aujourd’hui, il convient d’éclairer la lanterne de tous sur ce verset (Actes 2.47). En effet, dans ce verset Luc parle de la seule vraie Église que Dieu a créée, l’Église du Christ. C’est bien évidemment à cette Église que nous sommes ajoutés quand nous suivons le vrai chemin du salut. L’Église du Christ est la seule Église d’origine divine et biblique. Examinons-la à la lumière de la Bible.

D’abord, elle a été prophétisée au temps de l’Ancienne Alliance, comme dans le passage du prophète Ésaïe qui dit : « De Jérusalem sortira la parole de l’Éternel » (Ésaïe 2.3). Ensuite, elle a été promise par Jésus-Christ dans Matthieu 16.18 : « Sur ce roc je bâtirai mon Église. » Enfin, comme prophétisé par Ésaïe et promis par Christ, la parole de l’Éternel est effectivement sortie de Jérusalem, de la bouche de l’apôtre Pierre pendant la première fête de la Pentecôte après la résurrection de Jésus-Christ. Ce jour-là, la parole de l’Éternel a convaincu 3 000 personnes, qui se sont fait baptiser. C’est la réalisation de la promesse de Christ en Matthieu 16.18. L’Église du Christ vient d’être bâtie. Christ est le seul fondateur et le seul chef de son Église sur la terre comme au ciel (Éphésiens 1.22,23). L’Église du Christ a commencé à Jérusalem et s’est répandue dans plusieurs pays du monde depuis le premier siècle jusqu’à ce jour, grâce à l’évangélisation, comme l’indique bien l’apôtre Paul dans son épître aux Romains : « Toutes les églises de Christ vous saluent » (Romains 16.16).

Attention ! Les groupes religieux qui se disent « Églises » – ceux qui pratiquent le catholicisme, le protestantisme, le pentecôtisme, l’adventisme, le mormonisme, les Témoins de Jéhovah, ainsi que tous ceux qui disent « Seigneur ! Seigneur ! » et ne font pas la volonté du Père (Matthieu 7.21) – ne sont pas des Églises fondées par le Christ, et donc des Églises du Christ, parce que la Bible n’en fait aucune mention. Ils ne sont que des transformations humaines.

Voyez vous-mêmes : DIEU, étant un DIEU d’ordre (1 Corinthiens 14.33), peut-il créer plusieurs Églises, différentes les unes des autres tant par les noms que par leurs doctrines ? Non ! Il en a bâti une seule, qui est décrite en Éphésiens 1.22,23 comme étant son corps. Or, il y a un seul corps, selon Éphésiens 4.4. Par conséquent, il ne peut y avoir aux yeux de Dieu qu’une seule Église, l’Église du Christ. C’est à elle que vous devez plutôt appartenir pour être sauvé, parce qu’elle est la seule qui obéit rigoureusement au chemin du salut tracé dans la Bible (comme nous l’avons déjà vu), et la seule qui adore DIEU de la manière que DIEU lui-même l’a ordonné. Rien de plus, rien de moins que les consignes du Nouveau Testament ne doit être suivi dans le culte ; c’est ainsi qu’on obéit à l’avertissement du Seigneur en Apocalypse 22.18,19. En effet, les seuls actes du culte recommandés par les apôtres de Christ chaque dimanche sont :

  • Le repas du Seigneur ou fraction du pain (Actes 20.7)
  • L’offrande (1 Corinthiens 16.1,2)
  • Le chant ou cantique spirituel (Éphésiens 5.19; Hébreux 13.15), sans instruments de musique
  • La prière qui vient du cœur au lieu d’être une vaine répétition (Matthieu 6.7), qui est faite dans l’ordre et la bienséance (1 Corinthiens 14.16,17,33,40)
  • L’enseignement de la saine doctrine (1 Timothée 1.3; 4.13,16; 2 Timothée 1.3)
  • Tout ce qui manque ou s’ajoute à ce modèle du culte dans le Nouveau Testament est injustifiable ; ces modifications ne sont que des doctrines humaines condamnées par Dieu (Colossiens 2.21,22).

Ne soyez pas offensé de ce que vous lisez – ce serait un péché de ne pas vous montrer la véritable voie du salut (Ézéchiel 3.18).

Toute personne doit prendre conscience de son péché, s’en détourner et se tourner vers Christ en persévérant, bien sûr, dans sa parole afin d’être sauvée. Peut-être que vous étiez dans l’ignorance mais qu’aujourd’hui Dieu vous a montré la voie du salut, le sort funeste des pécheurs, et la félicité des croyants. Alors, chers amis, ne remettez pas à demain votre véritable conversion.

« Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6.2).

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 4.7), car c’est une affaire qui est vraiment urgente. « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16.16).

Flavien KONAN L