Depuis la création du monde, Dieu a employé diverses méthodes pour communiquer aux hommes sa volonté ou pour nous faire comprendre ce qui est réel. Ainsi, sa Parole contient, pour nous guider : des ordres directs, des symboles, des paraboles et des exemples. Nous devons toujours prêter attention à la Bible si nous voulons découvrir le plan que Dieu a conçu pour sauver les hommes de leurs péchés.

L’élément de la Parole qui est souvent le plus facile à comprendre, c’est l’exemple. Examinons ensemble des exemples bibliques qui se rapportent à différents sujets. Évidemment, certains exemples sont positifs et nous présentent des comportements à imiter, alors que d’autres sont négatifs et constituent des avertissements pour que nous évitions de mal faire. À travers certains exemples, nous apprenons par le fait de considérer les situations où Dieu est intervenu directement dans les affaires des hommes. D’autres exemples nous aident à voir les conséquences, parfois désastreuses, qui peuvent découler naturellement de nos choix. Et d’autres exemples constituent des modèles à suivre, car ils montrent la mise en pratique des enseignements du Seigneur et de ses apôtres.

La supériorité du Dieu créateur

Dieu donna cet ordre très clair à son peuple :

« Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. » (Exode 20.3,4)

Le commandement est clair, mais des exemples dans la Parole permettent de mieux saisir la faiblesse des dieux que les hommes adorent à la place de l’Éternel et l’inutilité de les servir. Un de ces exemples concerne l’arche de l’Éternel, que les Philistins avaient saisie lors d’une bataille contre les Israélites :

« Les Philistins la firent entrer dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. Le lendemain, les Asdodiens, qui s’étaient levés de bon matin, trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l’arche de l’Éternel. Ils prirent Dagon et le remirent à sa place. Le lendemain encore s’étant levés de bon matin, ils trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l’arche de l’Éternel ; la tête de Dagon et ses deux mains, coupées, étaient sur le seuil, et il ne lui restait que le tronc. » (1 Sam. 5.2-4)

La nécessité de la foi et l’obéissance

Plusieurs fois, Dieu punit de mort ceux qui ne respectèrent pas sa volonté. Il avait fait connaître aux sacrificateurs israélites ce qu’il voulait pour son culte, mais deux fils d’Aaron eurent l’audace de faire ce qu’ils jugeaient bon au lieu de suivre les instructions de Dieu :

« Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu et posèrent du parfum dessus ; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Éternel et les consuma : ils moururent devant l’Éternel. » (Lévitique 10.1,2)

Dieu avait fait connaître son choix pour ce qui concerne le droit de servir comme sacrificateurs et offrir des parfums à l’Éternel : il avait désigné Aaron et ses descendants. Mais Koré, Dathan et Abiram, avec 250 autres notables, se révoltèrent et réclamèrent le même droit. Encore, les conséquences étaient dramatiques :

« La terre qui était sous eux se fendit. La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l’assemblée. […] Un feu sortit d’auprès de l’Éternel, et consuma les 250 hommes qui offraient le parfum. » (Nombres 16.31-35)

Au cours des 40 années après la sortie des Israélites de l’Égypte, plusieurs périrent à cause de leurs rébellions (1 Corinthiens 10.8-11). L’apôtre Paul nous dit : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction. »

Des actes qui pourraient nous sembler « raisonnables », mais que Dieu punit

Les exemples bibliques nous apprennent qu’il ne faut pas nous fier à ce qui paraît normal à nos yeux. Certaines personnes ont peut-être agi en bonne foi, et à leur place nous aurions fait les mêmes choses ; il n’empêche que Dieu les punit pour avoir désobéi à ses ordres.

La femme de Lot, en fuyant la destruction de Sodome et Gomorrhe, regarda en arrière, ce qui était tout à fait naturel. Mais Dieu avait dit de ne pas regarder en arrière, et la femme devint une statue de sel (Gen. 19.26).

Après une bataille contre les Amalécites, le roi Saül avait pris comme butin les brebis et les bœufs, avec la belle intention de les sacrifier à l’Éternel. Pourtant, Dieu lui avait donné l’ordre de tout « dévouer par interdit » (détruire). Pour cette désobéissance, Dieu rejeta Saül comme roi d’Israël (1 Samuel 15.21-23).

Lorsque le roi David faisait transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem, on l’avait placée sur un char tiré par des bœufs.

« Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher. La colère de l’Éternel s’enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l’arche de Dieu. » (2 Samuel 6.6,7)

Sa mort était la conséquence d’une double désobéissance : Dieu avait spécifié que l’arche devait être transportée sur les épaules de quatre hommes à l’aide de barres confectionnées à cet effet, et il avait interdit à quiconque de toucher l’arche elle-même. Si l’on avait suivi le premier ordre, l’arche n’aurait pas failli tomber et Uzza n’aurait pas pensé avoir besoin de violer le deuxième ordre.

La conséquence du mensonge

Les exemples dans la Bible nous montrent aussi l’attitude de Dieu envers le mensonge, que beaucoup pratiquent si facilement.

Vous connaissez l’histoire de Naaman, qui fut guéri de sa lèpre après avoir obéi à l’ordre d’Élisée de se plonger sept fois dans le Jourdain. Mais tous ne connaissent pas la suite de l’histoire, racontée en 2 Rois 5.20-27. Guéhazi, le serviteur du prophète, courut après Naaman, qui rentrait chez lui, et prit le nom de son maître pour mentir, en disant qu’Élisée l’avait envoyé pour demander de l’argent et des vêtements de rechange. À cause de son mensonge, Guéhazi fut frappé de la lèpre de Naaman, et il resta lépreux jusqu’à sa mort.

En Actes 5.1-11, la Bible nous parle d’un couple du nom d’Ananias et Saphira. Pour se faire passer pour des gens très généreux, ils mentirent aux apôtres concernant un don qu’ils faisaient pour l’œuvre de Dieu. Pierre leur dit qu’ils avaient le droit de faire ce qu’ils voulaient avec leur argent, mais à cause de leur mensonge, ils moururent sur place. Cet exemple impressionna toute l’Église. Il devrait nous apprendre, à nous aussi, à avoir peur de mentir.

Le danger de l’alcool

La Bible contient plusieurs exemples qui montrent le danger de la consommation de l’alcool. En voici deux :

Après le déluge, Noé planta une vigne. Il fit du vin, il en but, et dans son ivresse, il se découvrit au milieu de sa tente (Genèse 9.20-25). L’un de ses fils le vit et en parla aux autres ; Noé en était conscient et prononça une malédiction sur certains de ses descendants. Ainsi, la première fois que le vin est mentionné dans la Bible, c’est en rapport avec un fait déshonorant. L’alcool était donc un danger même pour celui qui marchait avec Dieu.

Après avoir été sauvé de la destruction de Sodome et Gomorrhe, Lot se réfugia avec ses deux filles dans une caverne. Ses filles lui firent boire, et sous l’effet de l’alcool, il ne se rendit pas compte quand les filles couchèrent avec lui. Toutes les deux prirent grossesse de leur père, et les peuples moabites et ammonites descendirent de cette union dégradante.

Bien que la Bible ne contienne pas d’ordre direct de ne jamais consommer de l’alcool, des exemples comme ceux-ci devraient nous amener à nous en abstenir.

Le plan du salut et le culte

Nous avons des commandements directs dans le Nouveau Testament qui nous communiquent les conditions du salut : entendre l’Évangile (Rom. 1.16), croire en Jésus-Christ (Jean 20.31), se repentir de ses péchés (Luc 13.3), confesser Jésus de sa bouche (Matt. 10.32,33) et être immergé pour le pardon des péchés (Marc 16.16; Actes 2.38). Mais pour toutes ces étapes, nous avons aussi des exemples dans les récits des conversions dans le livre des Actes pour nous éclairer davantage. Le Nouveau Testament contient des instructions qui nous montrent qu’il y a cinq éléments du culte chrétien que Dieu approuve : la prière (1 Tim. 2.1-8), les chants (Éph. 5.19), la sainte cène (1 Cor. 11.23-26), la collecte (1 Cor. 16.1,2) et la Parole de Dieu (1 Tim. 4.13). Mais pour tous ces actes, nous avons aussi des exemples dans le livre des Actes qui nous montrent que les premiers chrétiens participaient à ces choses (Actes 2.42, etc.) Les exemples appuient et complètent les commandements.

Conclusion

Beaucoup d’erreurs et de divisions dans la religion viennent du fait de ne pas respecter la Bible, y compris ses exemples. Un proverbe de chez nous dit : « C’est la manière qu’on a déplumé le poulet qui fait que la perdrix a peur de rentrer au village. » Soyons prudents comme elle.

« Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction […] Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! » (1 Cor. 10.11,12)