Selon Google, la question religieuse qui est posée plus souvent que toute autre est : « Qui a créé Dieu ? » Une telle question révèle à la fois de la curiosité chez beaucoup de personnes au sujet de Dieu et une ignorance générale concernant sa nature. Jésus dit dans une prière : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). En effet, il n’y a rien de plus important pour l’homme que de connaître Dieu – de savoir qu’il existe réellement, de connaître sa nature ou son caractère, et de jouir d’une bonne relation avec lui. Quand nous connaissons et aimons Dieu, c’est là que nous avons la vie, une vie qui est profondément heureuse, même en période d’épreuve, et qui dure pour l’éternité. Malheureusement, beaucoup ne sont pas convaincus que Dieu existe.
Germaine Lockwood commença son livre, Origin of the Cosmos, de cette façon :
« Je demandai à un homme à l’aéroport de Moscou : “Croyez-vous en Dieu ?” Il répondit, “Je ne crois pas à ce que je ne peux pas voir.” Je dis : “Croyez-vous qu’il y ait des ondes radio dans cette pièce ?” Il ne répondit pas.
Nos sens sont très limités. Beaucoup de la réalité est au-delà de nos sens, notre capacité d’expérimenter. Beaucoup de notre connaissance vient des preuves, des témoignages des autres, des écrits historiques, du raisonnement logique et d’autres sources.
Au tribunal, la connaissance est obtenue par la parole des témoins, par du raisonnement et des arguments. En tenant compte de toutes les connaissances ainsi obtenues, le juge et le jury déterminent si l’on peut affirmer avec assurance que l’accusé est coupable ou innocent.
Vous devez examiner les preuves concernant Dieu. »
Il y a des milieux, surtout à notre époque, où il semble qu’une majorité de personnes doute de l’existence de Dieu. Pourtant, à travers l’histoire et dans toutes les cultures, la majorité écrasante de l’humanité a toujours accepté l’existence d’un Créateur comme une réalité, même comme une évidence. On pourrait dire qu’il n’est pas normal de croire en quelque chose, sans examiner les preuves, simplement parce que les autres y croient, mais il n’est pas bon non plus de refuser de croire tout simplement parce que notre entourage ne croit pas. Si vous habitez l’Europe, le Canada ou d’autres pays occidentaux, cela peut être votre cas.
Considérons brièvement quelques raisons pour lesquelles beaucoup croient en Dieu ou n’y croient pas ; à vous de décider quelle position est la plus rationnelle.
Arguments en faveur de l’existence de Dieu
L’existence du monde
Il va sans dire que quelque chose existe. Le philosophe et mathématicien René Descartes écrivit en 1637 : « Je pense, donc je suis. » Il exprima ainsi la première certitude qui résiste, pour lui, à un doute méthodique. La plupart des hommes ne trouvent pas nécessaire de mettre en doute la réalité du monde physique autour d’eux. Ils acceptent simplement que l’univers existe. Mais d’où est-il venu ? Après tout, rien ne vient de rien.
S’il y avait jamais eu un temps où rien n’existait, alors rien n’existerait aujourd’hui. Mais notre monde est bien là. Il doit donc avoir une origine. La vie, quant à elle, a dû venir de quelque chose ou de quelqu’un. C’est le principe de cause à effet que tous les hommes reconnaissent. Si l’on voit une empreinte de pas dans la terre meuble, on sait immédiatement que quelqu’un y a marché. L’empreinte est un effet ; la présence antérieure d’un passant à cet endroit en est la cause. Ce principe pourrait être illustré de multiples façons.
Pour ce qui est de l’origine du cosmos, on n’a pas besoin d’être grand philosophe pour arriver à la conclusion qu’il n’y a que deux possibilités : soit la simple matière, soit un être intelligent. Ceux qui veulent écarter la possibilité que Dieu existe nous disent que la matière est éternelle et, sans direction intelligente, s’est organisée au point qu’elle a donné lieu à l’infinie variété de vie que nous connaissons, y compris l’être conscient et intelligent que nous appelons « l’homme ». Mais l’humanité dans son ensemble a toujours trouvé plus raisonnable l’autre option : un être intelligent.
« Il est raisonnable de croire que l’esprit agissait sur la matière, que l’esprit était la cause et la matière l’effet. Inverser cet ordre déforme l’harmonie de l’univers. Un nid ne crée pas l’oiseau qui s’y installe, et une automobile ne crée pas le conducteur qui se met au volant. » (Stanley E. Sayers)
L’esprit est supérieur à la matière. La vie, et la vie intelligente de surcroît, n’aurait pas pu surgir de la matière morte, car la matière reste dans son état jusqu’à ce qu’une force extérieure agisse dessus. La matière n’a pas le pouvoir d’agir sur elle-même de manière intentionnelle.
« Benjamin Franklin faisait la démonstration d’une miniature du système solaire à un ami athée. Lorsque son ami lui demanda qui l’avait fabriqué, Franklin répondit : « Personne. » L’ami insista sur le fait qu’il devait y avoir un fabricant. Franklin répondit alors : « Vous insistez sur le fait que ce modèle du système solaire devait avoir été fait par quelqu’un – à plus forte raison l’original devait-il avoir un créateur. » (Batsell Barrett Baxter, I Believe Because)
La Bible exprime cette idée élémentaire en Hébreux 3.4 : « Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » Si chaque maison est construite par quelqu’un, il va sans dire qu’un univers ne peut pas se créer de lui-même. Son existence nous signale l’existence de son Créateur.
L’ordre et la complexité de l’univers
Que l’on soit un cultivateur qui travaille tous les jours avec les plantes, les animaux, et d’autres aspects du monde naturel, ou un scientifique qui étudie le système solaire, la biologie moléculaire ou l’anatomie humaine, plus on considère ce monde autour de nous, plus on ne peut s’empêcher d’être impressionné par son ordre et sa complexité et par l’interdépendance de chaque élément.
Selon la Bible, la création rend témoignage à l’intelligence, la puissance et la gloire du Créateur. « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains » (Psaume 19.2).
Et l’apôtre Paul affirme :
« Depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient dans les œuvres qu’il a faites. C’est là que les hommes peuvent les connaître, de sorte qu’ils sont sans excuse. » (Romains 1.20, FC)
Voici une citation du livre God’s Hand or No Hand ?, par Glover Shipp :
« Si notre Terre était située beaucoup plus loin de notre Soleil, nous gèlerions comme la planète Mars. Si elle était beaucoup plus proche du Soleil, nous serions alors une fournaise comme la surface brûlante de Mercure ou la température de 460 °C sur Vénus. Si les forces magnétiques au sein de notre planète étaient plus fortes ou plus faibles, la vie ne pourrait pas exister. Si notre Terre ne tournait pas sur elle-même toutes les 24 heures, une moitié de la planète serait plongée dans l’obscurité, sans végétation et l’autre moitié serait un désert inhabitable. Si la Terre était nettement plus petite, la gravité réduite serait incapable de retenir l’atmosphère indispensable à la respiration. Si notre planète était deux fois plus grande, la gravité accrue ferait que tout ce qui se trouve à la surface de la Terre pèserait huit fois plus lourd qu’aujourd’hui. (Jeffreys, 116) Tous les mouvements de la Terre sont précis et prévisibles. Y a-t‑il la moindre possibilité que tout cela soit accidentel ? »
Notre monde est rempli des preuves d’une intention intelligente plutôt que le chaos qu’on attendrait si tout était dû au pur hasard. Le bon sens de la plupart des hommes les a toujours conduits à déduire l’existence d’un Être suprême qui a su créer un tel monde.
Notre sens inné du bien et du mal
On peut s’étonner de l’organisation sociale au sein d’une ruche d’abeilles ou des merveilles de l’œil d’un aigle – des choses que le hasard n’aurait jamais pu produire. Mais le Créateur de toutes choses se manifeste même dans notre être intérieur, car nous y trouvons des qualités qui ne pourraient provenir de la simple matière. Il nous a donné un sens du bien et du mal. Il nous a dotés d’une conscience qui nous accuse ou félicite selon que nos actions se conforment à la loi morale ou la violent. La Bible se réfère au caractère moral de l’homme quand elle indique que des païens, qui n’avaient pas reçu la révélation écrite de la volonté de Dieu (la loi de Moïse), faisaient naturellement ce que prescrivait la loi. Elle dit en Romains 2.15 :
« Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. »
C. S. Lewis termine le premier chapitre de son livre, Les fondements du christianisme (que je vous recommande vivement de lire), par ces propos :
« Tels sont les deux points que je voulais mettre en valeur. En premier lieu, que les êtres humains par toute la Terre ont cette curieuse idée d’un code de conduite préétabli qu’ils ne peuvent ignorer. Deuxièmement, qu’en réalité, ils n’agissent pas conformément à ce code. Ces deux constatations sont le fondement de toute réflexion lucide sur nous-mêmes et sur l’univers dans lequel nous vivons. »
Avant de réfléchir profondément lui-même sur ces réalités, Lewis était athée. Mais il finit par reconnaître qu’il avait dû être créé par un Être moral. Il est plus raisonnable de croire qu’il y a un Dieu qui se soucie du bien et du mal et qui créa l’homme que de croire que la matière amorale ait agi sur elle-même pour donner lieu à des créatures morales comme nous. D’ailleurs, si Dieu n’existait pas, les hommes pourraient toujours faire du bien, certes, mais toutes leurs idées sur la moralité seraient basées sur une illusion. Aucune loi morale ne peut être réelle dans un monde purement matériel.
D’aucuns prennent l’hypocrisie de certains chrétiens comme prétexte pour rejeter la foi en Dieu. Mais une accusation d’hypocrisie suppose forcément une règle de bien et de mal que quelqu’un aurait violée. La réalité de cette règle morale soutient l’existence d’un Dieu moral qui a créé des êtres moraux et a établi la loi morale dont nous parlons.
Des expériences avec le monde spirituel
Un autre argument concerne l’expérience vécue d’innombrables individus et cultures. Tout en reconnaissant la réalité de la fraude et la tromperie d’un côté et l’ignorance et la naïveté de l’autre, il est difficile de simplement balayer la réalité de toute interaction avec le monde spirituel. L’activité des démons, les visions, les miracles de toutes sortes – ces phénomènes sont connus partout au monde et depuis toujours. Ce n’est pas seulement en Afrique ou en Haïti que ces manifestations ont lieu. Selon le site nouvelobs.com, « un Français sur quatre (24 %) affirment avoir déjà vécu une expérience paranormale ». Et selon psychologies.com :
« En France, où l’on a élevé la raison au rang de divinité, avouer dialoguer avec un cher disparu, faire des rêves prémonitoires ou sortir de son corps, c’est risquer de passer pour un candide, un excentrique ou un malade mental. Pourtant, un tiers des Français disent avoir déjà vécu au moins l’une de ces expériences. […] 70 % prennent le paranormal au sérieux. »
Sans vouloir valider toutes ces expériences ou les attribuer toutes à Dieu lui-même, aurait-on tort d’y voir des signes de l’existence d’une autre dimension, immatérielle et normalement invisible aux hommes, une dimension spirituelle ? Dans cette autre dimension réside le Créateur dont nous parlons, qui n’appartient pas au monde physique qu’il a créé, qui se révèle à nous dans son œuvre créatrice, sa sainte Parole et son Fils Jésus-Christ.
Arguments contre l’existence de Dieu
Il y a, bien sûr, de nombreuses raisons que les gens citent pour justifier leur décision de ne pas croire en Dieu. Voyons-en brièvement quelques-unes.
Qui a créé Dieu ?
Il n’est pas rare qu’un enfant à qui l’on parle de Dieu et sa création de l’univers pose la question : « Et Dieu ? Qui l’a créé ? » On lui répond simplement : « Personne. Dieu a toujours existé. » Et bien que ce soit difficile à l’esprit humain de concevoir l’éternité – dans le passé comme dans le futur – nous lisons dans la Bible :
« Avant que les montagnes soient nées,
Et que tu aies créé la terre et le monde,
D’éternité en éternité tu es Dieu. […]
Ton trône est établi dès les temps anciens ;
Tu existes de toute éternité. » (Psaume 90.2; 93.2)
Il est plus surprenant de voir un auteur célèbre, l’athée de renom, Richard Dawkins, soulever la question de savoir qui a créé Dieu dans le cadre de sa critique du théisme, suggérant que si Dieu a créé l’univers, alors la question de savoir qui a créé Dieu devient un problème logique. John Lennox, professeur de mathématiques à Oxford, lui répond :
« Pour peser son argument, il faut d’abord comprendre ce qu’il entend par Dieu. Et son argument principal est centré sur un Dieu créé. Eh bien, plusieurs milliards d’entre nous partageraient son incrédulité en un tel dieu. Il n’aurait pas dû s’en préoccuper. La plupart d’entre nous sont convaincus depuis longtemps de ce qu’il essaie de nous dire. Assurément, aucun chrétien n’oserait jamais suggérer que Dieu a été créé. Ni d’ailleurs les juifs ou les musulmans. Son argument, de son propre aveu, n’a rien à voir avec un Dieu éternel. C’est totalement hors sujet. »
Si toutes choses ont un créateur, alors qui a créé Dieu ? En réalité, seules les choses créées ont un créateur ; il est donc inapproprié de mettre Dieu dans le même panier que sa création. Dieu s’est révélé à nous dans la Bible comme ayant toujours existé. Dieu étant, par définition, le Créateur non créé de l’univers, la question « Qui a créé Dieu ? » est donc illogique, tout comme celle-ci : « Qui est l’épouse du célibataire ? »
La théorie de l’évolution ferait que l’idée de Dieu n’est plus nécessaire
Il est très malheureux que les faiblesses (fatales) de la théorie de Darwin, qui a miné la foi de millions de personnes, soient cachées au grand public, car la foi en Dieu n’a rien à craindre d’un examen honnête. Voici quelques failles importantes :
- Il manque de mécanisme évolutif (étant donné que la sélection naturelle et les mutations ne sont pas capables de produire la sorte de transformations nécessaires et que la génération spontanée qui aurait permis de commencer tout le processus n’existe pas).
- La théorie repose sur l’idée que la Terre est âgée de quelques milliards d’années, alors que les indices à ce sujet ne vont pas tous dans le même sens et plusieurs indiquent une terre relativement jeune.
- Pour ce qui est des organismes en cours d’évolution, les formes transitionnelles supposées par la théorie, loin d’être les mieux adaptées à la survie, auraient de lourds handicaps jusqu’à ce que leurs nouveaux traits se développent suffisamment. Elles auraient été déformées et désavantagées du fait de leurs caractéristiques intermédiaires incomplètes. Les mutations étant majoritairement nuisibles (environ 99 %), les formes intermédiaires auraient été éliminées par la sélection naturelle avant de pouvoir se reproduire.
- L’idée de progrès vers un niveau de complexité croissante dans le monde naturel est contraire à la loi scientifique qui dit que les processus naturels tendent à évoluer vers un état de désordre maximal (2e loi de la thermodynamique).
- De nombreuses supposées preuves soutenant la théorie de l’évolution ont été discréditées par de plus amples recherches scientifiques.
Pour plus de détails, voir la publication, La théorie de l’évolution : faut-il l’accepter ?.
Le problème de la souffrance/l’injustice
Beaucoup ont du mal à croire en Dieu parce qu’ils estiment qu’un Dieu tout-puissant aurait pu créer un monde sans souffrance et un Dieu d’amour aurait voulu que les êtres créés ne souffrent pas. Certes, il y a des situations qui troublent profondément. Loin de nous la prétention de connaître les raisons derrière tous les choix de Dieu. Mais il faut reconnaître certains principes généraux :
Tout ce qui est pénible, douloureux ou désagréable n’est pas mauvais en soi. Ceux qui ont confiance en la Parole de Dieu comptent sur ses promesses de la vie éternelle auprès de Celui qui « essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 21.4), mais ils reconnaissent aussi qu’il faut traverser le désert avant de parvenir au pays promis. Si Dieu veut que nous devenions humbles, courageux, compatissants, patients, etc., ce n’est pas un monde sans épreuve, défi ou difficulté qui nous permettra de développer ces qualités. Par contre, nous avons peut-être tous vu le résultat de l’éducation d’un enfant à qui aucun désir n’a été refusé ou retardé : c’est l’enfant gâté. En fin de compte, ce qui est bon, c’est ce qui me rapproche de Dieu ; ce qui est mauvais, c’est ce qui m’éloigne de lui. Malheureusement, quand la vie est trop facile, on finit par croire se suffire en soi-même sans besoin de Dieu ; on devient souvent égoïste, hédoniste et orgueilleux.
Une autre réalité est que beaucoup de souffrance dans le monde est le résultat du péché. Dieu n’a pas créé l’homme comme un automate ; il lui a donné la possibilité de choisir de pratiquer le bien ou le mal. C’est ainsi que nos choix ont une signification. Nous ne sommes pas des marionnettes. Quand nous choisissons, par exemple, de résister à la tentation d’un gain facile et de conserver notre intégrité, ce choix a une valeur. Mais évidemment, on est libre de choisir le mal plutôt que le bien ; quand on le fait, on invite la souffrance pour soi-même et pour les autres. Beaucoup de souffrance dans le monde vient, non pas parce que Dieu, qui serait méchant, l’a voulue, mais parce que l’homme, qui est rebelle, l’a créée.
Il y a de nombreuses questions qui se posent naturellement devant les injustices et les malheurs de cette vie. Peut-être que vous trouverez les réponses que vous cherchez dans des anciens numéros de cette revue (Vol. 6, No. 4, « Le chrétien et la souffrance », et Vol. 12, No. 3, « La patience et l’impatience de Job »). Mais nous avons besoin de reconnaître que notre incapacité de comprendre tout ce que Dieu fait ou permet ne met pas en doute son existence.
« Dieu n’exauce pas mes prières »
Enfin, certaines personnes décident de ne pas croire en Dieu parce qu’il n’aurait pas exaucé leurs prières, ou parce qu’ils voudraient que Dieu leur donne un signe spécial, un miracle personnel pour les persuader qu’il est là. Il y a de multiples raisons pour lesquelles Dieu n’accorde pas ce qu’une personne demande, entre autres : les mauvaises intentions (Jacques 4.3), du péché inavoué (Ésaïe 59.2), l’orgueil (Jacques 4.6), le doute (Jacques 1.6), du conflit domestique (1 Pierre 3.7), etc. En plus, dans son amour et sa connaissance parfaite, Dieu sait mieux que nous ce qu’il convient de donner ou de faire. Avec le temps, on se rend souvent compte que Dieu nous a fait grâce quand il n’a pas accordé immédiatement ce que nous avons demandé. Une étude biblique sur la prière est toujours utile. Voici une page où vous trouverez des articles pour commencer : www.chemindeverite.com/sujet/priere.
Conclusion : Examinez votre cœur et lisez la Bible
La Parole de Dieu contient des réponses à de nombreuses objections. Il faut se donner la peine de la lire attentivement, mais il faut le faire avec un cœur ouvert et une certaine humilité (Luc 8.15). Trop de personnes rejettent l’idée de Dieu, non pas parce qu’il n’y a pas d’arguments rationnels pour son existence, mais parce qu’ils ont un problème d’orgueil. Ils ne veulent pas avoir à se soumettre à quelqu’un de plus grand qu’eux, comme des créatures devant leur Créateur. En plus, ils ne veulent pas abandonner un style de vie qui serait contraire à sa volonté.
La Bible ne cherche pas à prouver l’existence de Dieu. Elle commence par l’affirmation : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1.1). Toutefois, la lecture de ce livre fera plus que tous les exercices de la philosophie et toutes les études scientifiques pour produire la foi en Dieu. En effet, la Bible dit : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10.17), et : « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez » (Jean 20.31).