Les mariages mixtes (sur le plan religieux)

Est-ce qu’il importe à Dieu avec qui vous vous mariez ? Le choix d’un conjoint est l’une des décisions les plus importantes que l’on prend dans sa vie. Cette décision aura sans doute des conséquences pour votre bonheur sur la terre, le service que vous pourrez rendre à Dieu, l’avenir de vos enfants et votre propre salut éternel. Dans bien des cas, elle révèle vos priorités et vos valeurs. Il serait donc étonnant si Dieu y était indifférent.

Il y a, bien sûr, bon nombre de considérations valables qui peuvent figurer dans le choix d’un conjoint, mais pour le chrétien, le facteur qui devrait prendre plus d’importance que les autres, c’est la foi.

Pourquoi se marier avec un chrétien fidèle ?

Examinons trois raisons fondamentales de se marier dans l’Église, c’est-à-dire avec un chrétien fidèle.

À cause de votre âme

Commençons par deux textes de l’Ancien Testament. Nous reconnaissons que le chrétien ne vit pas sous la loi de Moïse, mais cette loi nous enseigne souvent des principes spirituels ou pratiques qui valent pour les chrétiens aussi bien que pour les Israélites d’autrefois.

Avant que le peuple d’Israël ne fasse la conquête du pays de Canaan, Dieu lui donna des instructions très claires concernant les nations idolâtres qu’il allait déposséder :

« Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux, et la colère de l’Éternel s’enflammerait contre vous : il te détruirait promptement. » (Deut. 7.3,4)

Remarquez que ce n’était pas une question de racisme. L’obstacle au mariage n’était pas l’importance de préserver la pureté du sang des Israélites ; le problème était religieux, spirituel. Dieu dit : les païens « détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux ». (Dans le livre de Ruth, l’ancêtre du roi David a épousé une femme moabite, mais cette femme s’était déjà engagée à servir l’Éternel – Ruth 1.16,17. Ce mariage ne présentait pas de danger spirituel.) Remarquez aussi que les Israélites ne devaient permettre le mariage ni de leurs fils ni de leurs filles à ces peuples qui ne servaient pas le vrai Dieu. Chez les musulmans, il est généralement interdit à la fille musulmane de devenir l’épouse d’un chrétien, mais on accepte souvent que l’homme musulman se marie avec une fille chrétienne, car il est sous-entendu que le mari est le chef de la famille. Mais Dieu interdit tous les mariages mixtes entre les Israélites et les non-croyants, le danger spirituel étant un problème pour les hommes aussi bien que les femmes.

Dans la vie du roi Salomon, nous voyons la tragédie qui s’est produite quand il choisit de désobéir au commandement de Dieu dans ce domaine.

« Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères […] appartenant aux nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; elles tourneraient certainement vos cœurs du côté de leurs dieux […] À l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son cœur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père. » (1 Rois 11.1,2,4)

Salomon désobéit à Dieu en épousant des femmes païennes, puis il eut l’audace de construire à Jérusalem, la ville sainte, des temples d’idoles pour complaire à ces femmes (v. 7). Comme on pouvait s’y attendre, il finit par adorer lui-même les faux dieux.

Salomon est connu pour avoir été l’homme le plus sage de l’histoire, et Dieu lui avait même apparu par deux fois.

« Il n’y avait point de roi semblable à lui parmi la multitude des nations, il était aimé de son Dieu, et Dieu l’avait établi roi sur tout Israël ; néanmoins, les femmes étrangères l’entraînèrent aussi dans le péché. » (Néh. 13.26)

Si le cœur même de Salomon fut détourné de Dieu à cause de son amour pour des femmes qui suivaient d’autres religions, un chrétien aujourd’hui ne devrait pas se croire si fort qu’il peut se marier sans danger avec un non-chrétien.

Le même principe est enseigné dans le Nouveau Testament. En 1 Corinthiens 7.39 la Bible donne la règle suivante :

« Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. »

Une veuve peut bien se remarier après la mort de son premier mari, mais qu’elle se marie avec un chrétien.

En 1 Corinthiens 9.5, Paul dit qu’il avait, en tant qu’apôtre, certains droits, même s’il n’en usait pas toujours. Il dit qu’il avait, par exemple, le droit d’épouser une femme (contrairement à la doctrine de certaines Églises qui défendent aux conducteurs chrétiens de se marier) : « N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre épouse, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur et Céphas ? » Vous remarquerez que Paul précise « une sœur », c’est-à-dire une chrétienne, une femme qui serait sa sœur en Christ ; il n’aurait jamais songé à se lier avec une non-chrétienne dans le mariage. Quelle entrave ce serait pour son ministère ! En fait, aucun passage du Nouveau Testament ne suggère qu’il serait acceptable de choisir un mari ou une femme qui ne soit pas déjà en Christ.

Voici un conseil sage : cherchez un conjoint qui vous aidera à parvenir au ciel. La vie chrétienne a beaucoup de récompenses, mais elle n’est pas du tout facile. Les tentations abondent. La faiblesse est toujours là. Voilà pourquoi la Bible est remplie de passages qui nous recommandent de faire certaines choses « les uns pour les autres » : Aimez-vous les uns les autres. Exhortez-vous réciproquement. Portez les fardeaux les uns des autres. Soyez serviteurs les uns des autres. Supportez-vous, édifiez-vous, consolez-vous les uns les autres. Il est évident que nous avons besoin de l’aide spirituelle de nos frères et sœurs en Christ, et quand le mari et la femme sont tous deux chrétiens, cette aide si nécessaire est disponible tous les jours à la maison.

Quand on se marie, même avec un non-chrétien, on peut espérer des avantages sur le plan matériel, de la satisfaction sur le plan sexuel, de l’aide pratique pour la vie professionnelle ou domestique, et plus, mais le chrétien qui se marie à quelqu’un d’une autre religion ne doit pas s’attendre au soutien de son partenaire sur le plan spirituel. Au contraire, il risque de rencontrer tôt ou tard l’incompréhension, le mépris, la moquerie, les bâtons dans les roues, voire l’opposition ouverte. Certains non-chrétiens trouvent divers moyens pour empêcher leurs conjoints de se rendre au culte, de participer aux activités de l’Église, de recevoir la visite des frères et sœurs en Christ. Même dans le meilleur des cas, on ne reçoit pas de son mari ou sa femme l’encouragement dont nous avons tous besoin ; au contraire, on aura à faire avec l’indifférence, l’hostilité ou même la persécution.

Même quand votre partenaire semble neutre à l’égard de votre foi et ne fait rien pour vous empêcher dans vos activités spirituelles, son influence humaniste, mondaine ou païenne risque de vous transformer avec le temps. « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15.33). Quant à ceux qui croient en Jésus, mais qui adhèrent fortement à de fausses doctrines, ils peuvent finir par vous convaincre que la conformité à la Parole de Dieu n’est pas si importante que ça. À la longue vous risquez de vous éloigner de l’Église du Seigneur.

À cause de votre foyer

En 2 Corinthiens 6 nous avons cette exhortation :

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. [Ne formez pas un attelage disparate ou hétérogène.] Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » (2 Cor. 6.14,15)

Deux bêtes attelées sous un même joug sont obligées d’aller dans le même sens, de collaborer étroitement ensemble. C’est l’image d’une association intime dont on ne peut pas facilement se dégager. Il ne convient pas de placer sous un même joug deux bêtes qui sont trop différentes l’une de l’autre. Moïse a même ordonné : « Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble » (Deut. 22.10). L’image du joug correspond au mariage, et l’image d’un bœuf et un âne attelés ensemble représente bien l’union d’un chrétien et un non-chrétien dans le mariage. Ce n’est pas normal, et ça ne marche pas bien.

Quand deux personnes se marient, elles sont censées avoir tout en commun, former une seule chair (Éph. 5.31), s’unir profondément pour former un couple et, par la grâce de Dieu, faire des enfants et les élever ensemble. C’est l’union la plus profonde qui puisse exister entre deux êtres humains. Mais quand l’un est chrétien et l’autre ne l’est pas, ils n’ont pas en commun ce qui est le plus fondamental, le plus important. L’un veut vivre dans la lumière du Christ, alors que l’autre reste encore dans les ténèbres. L’apôtre Paul nous dit de ne pas nous mettre dans une telle situation.

Le mariage est censé être une bénédiction, mais il demande beaucoup d’effort. Il finit trop souvent dans le divorce ou la misère. Nous avons besoin de ce qui peut renforcer nos unions. La foi commune en Jésus-Christ, la détermination d’atteindre le même objectif (le ciel), les valeurs partagées que nous apprenons dans la Bible et qui nous guident dans les décisions de chaque jour, la consolation et le courage dans les épreuves que nous avons grâce à notre espérance chrétienne – toutes ces choses contribuent au succès d’un foyer chrétien.

Quand vous êtes marié avec un non-chrétien, non seulement vous n’avez pas tout cela pour vous rapprocher, mais vous devez faire face à beaucoup qui peut vous diviser. Vous n’avez pas les mêmes valeurs et priorités, et vous risquez d’avoir des points de vue inconciliables sur l’utilisation de l’argent (le non-chrétien ne veut pas le « gaspiller » en le donnant à l’Église), sur la permanence du mariage (le non-chrétien trouve qu’il y a de nombreuses causes valables du divorce), sur la consommation de l’alcool, sur l’avortement comme moyen de contrôler les naissances, sur la nécessité de réserver tous les dimanches pour aller au culte (sans parler des réunions de prière ou les études bibliques), sur l’obligation absolue de la fidélité sexuelle de l’homme aussi bien que de la femme, sur la possibilité de consulter un charlatan si votre enfant est malade et que les médecins ne le soignent pas avec succès, etc. Il y a de nombreuses sources potentielles de conflit. Même si votre conjoint est un croyant fervent, mais membre d’une autre communauté, il faut prévoir la possibilité de conflits : Dans quelle communauté allez-vous élever vos enfants ? Comment pourrez-vous évangéliser ensemble si vous n’êtes pas d’accord sur les conditions du salut ? Chacun sera-t‑il satisfait de voir une partie de l’argent, pour lequel il a fait sa part afin de le gagner, utilisée pour propager des doctrines qu’il n’accepte pas ?

À cause de vos enfants

Rappelez-vous qu’en choisissant la personne que vous allez épouser, vous choisissez pour vos enfants futurs leur père ou leur mère. Ce choix aura certainement des retombées sur votre capacité de les éduquer comme Dieu le veut. Les parents ont toujours eu le devoir de transmettre à leurs enfants la connaissance de Dieu et de sa volonté. L’Éternel dit aux Israélites :

« Quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton cœur ; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. » (Deut. 4.8,9)

« Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (Deut. 6.6,7)

Le même devoir incombe aux parents chrétiens : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éph. 6.4).

Si le non-chrétien ne participe pas à la vie de l’Église, l’autre pourrait quand même, en principe, amener les enfants au culte et à l’étude biblique. (Cela n’est pas forcément le cas. Si l’évêque catholique autorise un catholique à entrer dans un mariage mixte, il est dit explicitement que les enfants doivent être éduqués dans la foi catholique. Dans certains pays musulmans, l’enfant d’un parent musulman est automatiquement et légalement musulman, et c’est un crime que de l’influencer à devenir chrétien.) Mais même si le non-croyant permet à son partenaire de partir à l’église avec les enfants, son exemple aura quand même une influence négative sur eux. Quand les enfants grandiront, ils voudront peut-être, comme le parent non chrétien, rester à la maison le dimanche, dormir, regarder la télé, recevoir des amis, etc. En plus de son exemple, le parent d’une autre religion aura certainement une influence à travers ses conseils, sa façon de raisonner, sa moralité et la place qu’il aura naturellement dans le cœur de ses enfants.

Le chrétien qui se propose d’épouser un non-chrétien doit bien réfléchir à cette question : « Et si je mourais ? » Au cas où le parent chrétien meurt, que deviendront les enfants si le parent qui reste n’est pas chrétien ? Les accompagnera-t‑il aux activités de l’Église ? Leur montrera-t‑il chaque jour comment vivre pour plaire à Dieu ?

Si vous êtes déjà dans un mariage mixte

Si vous vous êtes déjà mariés avec un non-chrétien, vous avez besoin de comprendre deux vérités :

1) Un mariage mixte est toujours un mariage aux yeux de Dieu. Parfois c’est le résultat d’une mauvaise décision du côté du chrétien, mais ce n’est pas toujours le cas. Dans certaines cultures, les parents choisissent des époux pour leurs enfants et ne cherchent pas l’avis de ces derniers. Souvent, l’homme et sa femme étaient déjà mariés avant d’entendre l’Évangile ; l’un devient chrétien et l’autre rejette la Parole. Du coup, c’est un mariage mixte. Parfois, les deux époux sont chrétiens au départ, mais l’un d’eux abandonne sa foi. Alors que dans l’Islam, un mariage est suspendu ou annulé si, par exemple, la femme se convertit et le mari demeure incrédule (le Coran, sourate 60, ayat 10), selon la Bible, les obligations conjugales subsistent.

« Si un frère a une femme non-croyante et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non-croyant et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. » (1 Cor. 7.12-14)

Même si vous avez pris une mauvaise décision dans votre choix d’un conjoint, vous êtes engagé. C’est toujours un mariage aux yeux de Dieu, et vos enfants ne sont pas illégitimes.

(2) Vous avez le devoir d’être un bon époux et de garder l’espoir que votre mari ou femme se convertira un jour. « Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? » (1 Cor. 7.16).

« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. » (1 Pierre 3.1,2)

Si vous n’êtes pas encore engagé

Supposons que vous êtes encore célibataire, et que vous commenciez à vous intéresser à une personne que vous espérez convertir avant de vous marier avec elle. Voici deux conseils pratiques :

(1) Ne lui dites surtout pas qu’elle doit devenir chrétienne avant que vous ne l’épousiez. Il se peut qu’elle se fasse baptiser juste pour que vous acceptiez de vous marier avec elle. Ainsi, elle ne sera pas baptisée pour les bonnes raisons et risque de ne pas respecter son engagement.

(2) Ne vous mariez pas en pensant que vous allez convertir l’autre après le mariage. Ne vous mariez pas avec quelqu’un en ayant à l’esprit l’idée de changer son caractère, ses activités, ses habitudes ou sa façon de penser. Vouloir forcer votre conjoint à changer est un moyen assez sûr de provoquer les conflits et le malheur dans le foyer.

Lorsqu’un chrétien choisit de se marier avec quelqu’un d’une autre religion, il y a 80 % de probabilité qu’il n’arrivera pas à convertir son époux et jouir du bonheur d’un foyer chrétien ; d’ailleurs, plus de 50 % des chrétiens qui se marient à des non-chrétiens finissent par devenir eux-mêmes infidèles et quitter l’Église. Le risque d’une catastrophe spirituelle est très grand.

Enfin, répétons-le : choisissez quelqu’un qui vous aidera à aller au ciel, quelqu’un avec qui vous vous entendrez puisqu’il partage vos valeurs chrétiennes, et quelqu’un qui sera un bon parent chrétien pour vos enfants. Demandez à Dieu de vous aider, et cherchez parmi son peuple.


Que voulons-nous dire par chrétien ou non-chrétien ?

Il va sans dire que la personne qui ne partage pas la foi en Christ serait dans la catégorie de non-chrétien. Un païen – quelqu’un, par exemple, qui adore des idoles ou les esprits des ancêtres, qui craint les mauvais sorts et les malédictions, qui pratique la magie ou cherche des amulettes pour se protéger contre la sorcellerie – est un non-chrétien. Le Juif qui ne croit pas que Jésus est le Christ est un non-chrétien. L’homme moderne qui, explicitement athée ou pas, ne s’intéresse qu’aux choses mondaines n’est manifestement pas un disciple du Christ. Et les musulmans, dont beaucoup prétendent croire en Jésus, bien qu’ils ne croient pas la même chose à son sujet que ce que la Bible enseigne, ne sont pas chrétiens.

Mais il faut considérer une autre sorte de personne : le non-chrétien peut être celui ou celle qui est membre fidèle d’une dénomination ou communauté dite chrétienne. Selon la Bible, ceux qui appellent Jésus « Seigneur, Seigneur » ne font pas tous la volonté du Père et ne seront pas tous reconnus par lui au dernier jour (Luc 6.46 ; Matt. 7.21-23). Qu’ils soient sincères ou pas, beaucoup n’ont pas obéi au plan du salut enseigné dans le Nouveau Testament, car ils adhèrent à une confession qui prêche une doctrine contraire. Beaucoup adorent Dieu en suivant des traditions humaines plutôt que la Parole de Dieu (Matt. 15.9). Quand nous parlons de chrétiens fidèles, nous n’entendons pas les membres des dénominations, ces Églises qui sont étrangères à la Parole de Dieu.