Le baptême – son but et son dessein

I. Des croyances de base préliminaires

  1. Que la Bible est la Parole de Dieu, qu’elle est suffisante et qu’elle fait autorité dans tous les aspects de la foi chrétienne.
  2. Que notre prière devrait être : « Que ma volonté ne se fasse pas (ni celle d’autres hommes), mais la tienne. »
  3. Que nous devrions être prêts à conformer notre vie aux vérités qui nous sont révélées par l’Esprit dans la Parole de Dieu, y compris celles que nous ignorions avant d’entamer cette étude.

II. Quelle est la forme biblique du baptême ?

  1. Selon Le lexique grec-français du Nouveau Testament, par M. Carrez, « baptizo = plonger, immerger ».
  2. Selon Le lexique grec de Thayer : « Le baptême chrétien : un rite d’une immersion sacrée, ordonnée par le Christ. »
  3. Un ensevelissement : « Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême » (Romains 6.4).
  4. « Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui… » (Col. 2.12).
  5. Question : L’aspersion peut-elle s’harmoniser avec ces passages bibliques ?

III. L’autorité pour le baptême

  1. Le Christ fut baptisé pour accomplir « tout ce qui est juste » (Matthieu 3.13-17).
  2. Les paroles finales de Christ : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28.18,19).
  3. « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16.15,16).
  4. Question : Puisque nous avons l’exemple du Christ et son ordre direct, pouvons-nous considérer le baptême comme étant non essentiel ?

IV. Selon le Nouveau Testament, qui peut être baptisé ?

  1. REMARQUONS ces passages bibliques :
  2. « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16.16).
  3. « Frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.37,38).
  4. « Et l’eunuque dit : Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible » (Actes 8.36,37).
  5. Ceux qui étaient présents au jour de la Pentecôte prenaient, après leur baptême, leur nourriture « avec joie et simplicité de cœur » (Actes 2.46). L’eunuque, « joyeux, poursuivait son chemin » (Actes 8.39).
  6. Des observations concernant ceux qui devaient recevoir le baptême :
    1. Ils avaient besoin du message de l’Évangile et de sa promesse du salut.
    2. Ils étaient capables d’entendre et de comprendre ce message.
    3. Ils avaient besoin de se repentir de leurs péchés.
    4. Ils confessaient leur foi en Christ comme le Fils de Dieu.
    5. Ils étaient en mesure de choisir personnellement d’obéir au commandement d’être baptisés.
    6. Ils avaient la capacité de se réjouir en sachant que leurs péchés étaient pardonnés.
  7. Question : À la lumière de ces passages de la Parole, un petit enfant aurait-il été admis au baptême ?

V. Quel est le résultat d’un baptême fait selon la Parole de Dieu ?

  1. Les péchés sont pardonnés ou lavés :
  2. « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38).
  3. « Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16).
  4. Question : Un individu peut-il être sauvé et être toujours souillé par son péché ?
  5. Nous sommes « en » Christ :
  6. « … vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3.27).
  7. « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? » (Romains 6.3).
  8. Question : Peut-on être sauvé « en dehors » de Christ ?
  9. Nous sommes dans le « corps » de Christ :
  10. « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps » (1 Corinthiens 12.13).
  11. « Christ est le chef de l’Église, qui est son corps et dont il est le Sauveur » (Éphésiens 5.23).
  12. « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (Actes 2.47).
  13. Question : Si quelqu’un n’est pas dans le corps de Christ, peut-il être sauvé ?
  14. Nous sommes nés de nouveau « pour marcher en nouveauté de vie ».
  15. « Je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3.5).
  16. Passage parallèle – « Il nous a sauvés, non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde – par le bain de la régénération [d’eau] et le renouveau du Saint-Esprit [d’Esprit] » (Tite 3.5).
  17. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.4).
  18. Question : Quand la vie nouvelle d’un bébé commence-t‑elle ?
  19. Nous avons accès au sang salvateur de Christ : « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. À bien plus forte raison, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romains 5.8,9).
  20. « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.3,4).
  21. Question : Peut-on être sauvé sans entrer en contact avec le sang de Christ ?
  22. Nous avons la promesse de l’Esprit-Saint :
  23. « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38).
  24. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8.9).
  25. Question : Qu’est-ce qui précède la réception de l’Esprit-Saint (voir aussi Galates 3.2) ?
  26. Nous sommes sauvés :
  27. « Puis il [Jésus] leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16.15,16).
  28. « C’était une figure du baptême, qui vous sauve, à présent […] par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pierre 3.21). Pour cette dernière phrase, voyez aussi Romains 6.5.
  29. Affirmation : Dire que le baptême ne sauve pas est une contradiction hardie d’une déclaration biblique.

VI. Les liens entre la foi et le baptême

  1. L’homme n’est pas sauvé par des œuvres, mais par la foi : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8,9).
  2. Cette foi salvatrice est une foi agissante : « Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2.24).
  3. Cette foi obéissante s’exprime par l’amour : « Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice. Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par l’amour. Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? » (Galates 5.5-7).
  4. Nous sommes justifiés dans le baptême, c’est-à-dire au moment du baptême. La loi de Moïse, l’ancien « pédagogue », ne pouvait pas rendre juste comme la foi chrétienne, l’Évangile, peut le faire. « La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ : vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3.25-27).
  5. La miséricorde de Dieu nous sauve quand nous croyons à l’Évangile (la foi) et nous faisons baptiser : « Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3.5 ; cf. « né d’eau et d’Esprit » en Jean 3.5).
  6. Le plan éternel de Dieu pour notre salut est « manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d’après l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi » (Romain 16.26).

Conclusion

  1. Notez ces passages bibliques concernant la nécessité d’une obéissance de la foi :
  2. « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7.21).
  3. « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jean 15.14).
  4. « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère » (1 Pierre 1.22).
  5. « Après avoir été élevé à la perfection, il [Christ] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5.9).
  6. « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5.3).
  7. « Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux » (Actes 10.48).
  8. Au jour de jugement, ce ne sera ni les paroles ni les écrits des hommes qui seront notre juge. Jésus dit : « La parole que j’ai prononcée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 12.48).
  9. Quel genre de terre êtes-vous ?
  10. « Voici ce que signifie cette parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine : ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8.11-15).