Le baptême nous sauve-t-il ?

[Extrait de F. LaGard Smith, Le baptême : la cérémonie de mariage des croyants, p. 62]

En prenant les Écritures dans un ordre chronologique, la prochaine référence au baptême est le sermon de Pierre le jour de Pentecôte. Une fois de plus, un langage saisissant est lié à l’acte du baptême – cette fois concurremment avec l’élément de la repentance.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38). [La Bible en français courant dit : « Changez de comportement et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. »]

Ce passage est si décisif quant à l’importance du baptême qu’il a reçu un examen minutieux d’érudits de tous les points de vue. Certaines traductions ont traduit le mot pour par « à cause de », soutenant la position que l’on est sauvé sur la base de sa repentance pour être ensuite baptisé comme signe extérieur de ce salut – parce qu’on a été sauvé. Cependant une interprétation logique du passage signifierait dans ce cas qu’une personne se fait baptiser et se repent « à cause de » son salut. Une telle interprétation nous laisse avec la conclusion que Dieu sauve les gens avant qu’ils ne lui donnent leurs vies à travers la repentance, un scénario que l’Écriture désavoue fortement.

La signification évidente de ce passage, c’est que la repentance et le baptême nous mènent au salut. Le baptême, nous dit Pierre, est directement lié au pardon de nos péchés. Or voilà une pensée que personne ne devrait ignorer : le baptême concurremment avec la repentance initient réellement le pardon de nos péchés !