Le suicide

Le mot « suicide » ne se trouve pas dans la Bible. Aucun verset ne dit explicitement : « Tu ne te suicideras pas. » Et pourtant, les chrétiens ont depuis toujours enseigné que c’est un péché. Y a-t‑il des vérités enseignées dans la Bible qui permettent d’affirmer que Dieu interdit le suicide ?

S’agit-il vraiment d’un péché ?

La Parole de Dieu dit clairement que le meurtre est un péché. « Tu ne commettras pas de meurtre » (Exode 20.13 ; voir aussi Jacques 2.11 ; Romains 13.9). Or, le suicide est le meurtre de soi-même. L’identité de la victime ne change pas la nature de l’acte. Il est toujours question d’une vie humaine qui est volontairement supprimée.

Non seulement Dieu dit de ne pas tuer, mais il ordonne la peine de mort pour le meurtrier : « Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image » (Genèse 9.6). Le fait que l’homme fut créé à l’image de Dieu donne une valeur à la vie de l’homme. C’est ce qui fait que la vie humaine est sacrée. Voilà pourquoi l’acte de celui qui tue un être humain est condamné, alors que celui qui tue un bœuf pour manger sa viande ou qui tue un rat ou un serpent qui se cache dans sa maison n’est pas tenu pour coupable. Si l’homme n’était qu’une collection de molécules, un accident de la nature qui demande une signification alors qu’il n’en a pas, la vie humaine n’aurait pas de valeur intrinsèque. On pourrait ne pas aimer les actions de Hitler, qui a voulu, nous dit-on, éliminer des peuples entiers de la face de la terre, mais on ne pourrait pas l’accuser de quelque chose de mal en soi. En réalité, chacun de nous a une valeur infinie, parce que Dieu nous l’a donnée quand il nous a créés à son image.

Il ne faut pas oublier que Dieu est souverain, et que nos vies lui appartiennent. Il dit en Ézéchiel 18.4 : « Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi. » Le Psaume 100.3 dit : « Sachez que l’Éternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons. » Lui seul a le droit de déterminer la durée de notre vie. « Le potier n’est-il pas maître de l’argile ? » (Romains 9.21). Dieu avait donné des enfants à Job, et Dieu a permis qu’ils meurent tous le même jour. Job reconnut humblement :

« L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1.21)

Plus tard, quand Job souffrait d’une maladie douloureuse, sa femme lui recommanda le suicide :

« Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. » (Job 2.9,10)

Bien qu’il soit parmi ceux qui espèrent la mort « et la convoitent plus qu’un trésor » (Job 3.20-22), Job comprenait que Dieu seul, en tant que souverain, donne la vie et a le droit d’y mettre fin.

Le chrétien reconnaît qu’il appartient à Dieu non seulement parce que c’est Dieu qui l’a créé, mais aussi parce que Dieu l’a racheté.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » (1 Corinthiens 6.19,20)

Le corps de chaque personne appartient à Dieu, mais le corps du chrétien est, en plus, un temple pour l’Esprit de Dieu. En 1 Corinthiens 3, l’apôtre Paul enseigne que l’Église, c’est-à-dire les chrétiens collectivement, constitue aussi un temple de Dieu. Puis il déclare un principe solennel qui s’applique au corps du chrétien aussi bien qu’à l’Église, puisque tous les deux sont qualifiés de « temples » : « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3.17).

Le suicide est donc un péché, et particulièrement pour le chrétien.

Sacrifier sa vie pour l’autre n’est pas un suicide

Avant d’aller plus loin, précisons que sacrifier sa vie pour sauver les autres n’est pas un suicide. Se suicider, c’est se donner volontairement la mort. Certes, Jésus a volontairement sacrifié sa vie, mais il ne s’est pas donné la mort. De même, un pompier qui meurt en tentant de sauver quelqu’un dans un incendie ne s’est pas suicidé, même s’il savait que se précipiter dans le bâtiment en feu pourrait très bien lui coûter la vie. De nombreux missionnaires sont morts en essayant d’apporter l’Évangile à des populations hostiles. Sacrifier sa propre vie pour sauver les autres, c’est parfois admettre que « vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6.19), et que les desseins de Dieu pour votre vie sont plus grands et plus élevés que votre confort ou votre sécurité personnelle.

Le suicide n’est pas toujours dû à la maladie mentale

Il y a sûrement un certain nombre de personnes qui se donnent la mort étant dans un état d’aliénation mentale. Un tel malade ne sait pas ce qu’il fait. Cette personne n’est pas saine d’esprit et n’est pas tenue pour responsable de ses actes.

Certains prétendent que c’est le cas de n’importe quelle personne qui se suicide, mais ils s’appuient sur la supposition qu’il « faudrait être fou pour se suicider ». Ce qui n’est pas vrai. Il y a bien des cas où la personne suicidaire réfléchit profondément et prend des dispositions rationnelles pour sa famille ou ses affaires personnelles avant d’agir. Nous avons, par exemple, le cas d’Achitophel, un conseiller du roi David qui le trahit en prenant parti pour Absalom, qui montait un coup contre son père. Achitophel avait recommandé une bonne stratégie à Absalom, mais son conseil fut rejeté :

« Achitophel, voyant que son conseil n’était pas suivi, sella son âne et partit pour s’en aller chez lui dans sa ville. Il donna ses ordres à sa maison, et il s’étrangla. C’est ainsi qu’il mourut, et on l’enterra dans le tombeau de son père. » (2 Samuel 17.23)

Que son acte soit motivé par le sentiment d’avoir été humilié ou par sa conviction que le coup d’État allait sûrement échouer et que David allait se venger sur lui, il est évident qu’Achitophel n’agissait pas sous l’effet de la démence.

Beaucoup de situations peuvent faire naître dans l’esprit d’une personne l’idée que la meilleure solution est de se donner la mort. Elle peut se sentir accablée par une maladie sans remède, par une douleur chronique (qu’elle soit physique ou émotionnelle), par la pauvreté apparemment sans issu, par une humiliation aux yeux de ses proches ou du public, par la conscience d’une grande culpabilité (comme ce fut le cas pour Judas Iscariot), par un cœur brisé, par une peur extrême ou par le sentiment que « tout est vanité » (Ecclésiaste 1.12-14). Il y a des épreuves dans la vie qui demandent énormément de courage, de persévérance et de confiance en Dieu, mais le manque de ces qualités ne veut pas dire que l’on est aliéné mental. Quand une personne qui n’est pas atteinte de folie fait le mauvais choix en se donnant la mort, elle commet un péché, et elle est responsable de son acte.

Quelques fausses idées qui encouragent le suicide

Le non-croyant pense qu’il n’y a rien après la mort. Il pense que l’homme n’a ni esprit ni âme immortelle et que l’enfer n’existe certainement pas. Par conséquent, s’il éprouve une douleur physique ou émotionnelle qu’il trouve insupportable, il se dit que le néant après la mort vaudrait mieux que l’existence misérable qu’il mène. Ses amis, pour leur part, se disent peut-être, après sa mort : « Au moins il ne souffre plus. »

Mais en réalité, la Parole de Dieu nous assure qu’il y a quelque chose après la mort : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27). Si l’on meurt en étant chrétien fidèle, le jugement sera suivi d’un bonheur si parfait que la souffrance la plus extrême connue dans cette vie sera vite oubliée. Paul dit : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8.18). Par contre, voici la description du sort de celui qui n’est pas sauvé par Jésus : « Il sera tourmenté dans le feu et le soufre. […] Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit » (Apocalypse 14.10,11). Les conséquences de nos choix durant cette vie sont éternelles, et l’acte de se suicider est irrévocable. Se suicider, c’est une « solution » permanente pour un problème temporaire ; mais en fait, il crée un problème plus grave et qui ne passe pas avec le temps : la condamnation de Dieu.

Certains croyants sont convaincus que Dieu comprend leur tourment et ne les tiendra pas pour responsables de leur suicide. Selon le frère Wayne Jackson : « Ils misent leur avenir éternel sur un Dieu qu’ils connaissent à peine et dont ils n’ont pas consulté la volonté. » Certes, Dieu est souverain ; il a le droit de faire grâce à qui il veut faire grâce au dernier jour. Jésus connaît parfaitement la difficulté de nos épreuves – « il a été tenté comme nous en toutes choses » (Hébreux 4.15). Mais l’on n’est pas sage de prendre le risque de se voir condamner éternellement quand Dieu n’a pas promis sa grâce à celui qui commet le meurtre de soi-même.

De nombreuses personnes de nos jours optent pour le suicide assisté parce qu’ils ont peur d’être un fardeau pour leurs familles, leurs amis ou ceux qui leur donnent des soins. Au Canada, 35 % de ceux qui optèrent pour le programme gouvernemental nommé « Aide médicale à mourir » en 2021 citèrent cette motivation. Dans l’État américain de l’Oregon, qui a légalisé l’euthanasie, 63 % de ceux qui demandent la mort le font par peur d’être un fardeau aux autres. Ils ne pourraient jamais concevoir leur choix comme étant égoïste – dans leur pensée, c’est le contraire. Or, il se peut que les autres aient besoin de s’occuper de ceux qui sont totalement dépendants de leur aide. Je le sais par l’expérience personnelle, ayant pris soin de mon épouse, de mon père et de ma mère avant la mort de chacun d’eux, faisant pour eux de nombreuses choses qu’ils n’étaient pas en mesure de faire pour eux-mêmes. Ils exprimaient parfois le regret que leur état m’obligeait à être à leur disposition vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Mais compte tenu de mon amour pour eux, je considérais comme un privilège la possibilité de les servir. Cela me faisait de la peine de penser à leur souffrance, mais j’étais heureux de leur donner la consolation de savoir que, loin d’être abandonnés, ils étaient aimés tendrement et profondément.

Les réflexions du frère Wayne Jackson sont à propos :

« Dans notre société commerciale et trépidante, manifestons-nous une disposition à ne pas nous soucier des personnes infirmes ? Sommes-nous devenus si portés à rejeter les personnes qui nous gênent ? Qu’est-il advenu de l’idée qu’il est bon d’être doux, attentionné et patient ?

Ces moments de crise, lorsque nos proches s’éteignent, sont des périodes de grande formation pour nous. Quelle tragédie lorsque la valeur d’une personne se mesure à l’ampleur des « problèmes » qu’elle cause, en raison des infirmités courantes de la vie. » (christiancourier.com)

Ces services, que le malade ne peut pas donner en retour, expriment l’amour fidèle et font ressortir des vertus merveilleuses. On ne souhaite jamais l’épreuve, mais Dieu peut l’employer pour un bien éternel. Servir un être cher qui est infirme, confiné peut-être au lit ou à la chaise roulante pendant des mois ou même des années, ou qui est victime de la démence et ne reconnaît parfois même pas ses proches parents, est difficile, certes ; mais ce service n’est pas sans joies pour celui qui le rend avec amour, et en plus, il forge le caractère.

Considérez ces pensées dans l’Épître de Jacques, dont je cite la transcription dynamique d’Alfred Kuen :

« Vous savez bien que si votre foi est mise à l’épreuve et si elle tient bon, elle développera votre endurance. Mais pour que vous parveniez à une pleine maturité spirituelle, il faut que l’épreuve achève son œuvre sans que votre constance se relâche, que votre patience se manifeste dans toute votre conduite et s’accompagne d’actes parfaits. Ainsi vous serez pleins de force et vous parviendrez au but : vous deviendrez irréprochables, et il ne vous manquera rien. » (Jacques 1.3,4, Parole Vivante)

Un malade qui n’espère plus la guérison peut très bien souhaiter que la mort vienne plus vite. Cela se comprend. Mais cela ne donne pas à l’homme le droit de mettre fin à sa vie. Malgré la perte de dignité, malgré la douleur, malgré le fait que le malade arrive parfois à l’état où il ne peut même pas exprimer la reconnaissance pour les services qu’on lui rend, Dieu a ses raisons quand il prolonge la vie alors que la personne qui souffre préférerait mourir. C’est Dieu seul qui donne la vie, et c’est lui qui décide à quel moment il la reprendra. Faisons confiance à sa sagesse infinie et soumettons-nous à sa volonté.

Qu’est-ce que l’Église doit faire si un chrétien se suicide ?

Dans certains pays, la stigmatisation sociale associée au suicide s’estompe rapidement et un nouveau vocabulaire est malheureusement apparu pour légitimer la pratique. La plus haute juridiction allemande a statué que le suicide et l’assistance au suicide sont des droits constitutionnels fondamentaux, quelles que soient les raisons pour lesquelles la personne suicidaire souhaite mourir. Mais pour beaucoup, un suicide suscite encore la honte et la confusion. En Afrique, par exemple, le suicide est souvent considéré comme une malédiction qui peut même nécessiter l’organisation de séances d’exorcisme. Il arrive qu’on prive le défunt de sépulture normale et lui refuse des funérailles. Alors quelle doit être la conduite de l’Église en cas de suicide ?

Reconnaissons d’abord que ce n’est pas parce qu’une personne est morte dans un état de péché, y compris par le suicide, que la Bible défend de l’enterrer dignement. On n’a pas besoin d’oublier tout le bien qu’elle a pu faire ou l’amour qu’on ressentait pour elle de son vivant. On peut toujours montrer de la compassion pour ceux qui sont endeuillés – leur douleur est peut-être plus dure à supporter si leur être cher s’est donné la mort. Ils peuvent même s’accuser de ne pas avoir fait quelque chose pour lui afin qu’il ne sente pas le besoin de se suicider.

En même temps, il faut comprendre que les funérailles ne sont pas l’occasion pour prononcer le sort éternel du défunt – pour la vie ou la condamnation. Dieu seul a ce droit. Ce n’est pas à nous de dire à la famille que Dieu ne va certainement pas condamner le défunt ; de même, quand un chrétien apparemment fidèle meurt, ce n’est pas à nous de déclarer qu’il se trouve désormais au Paradis.

« C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. » (1 Corinthiens 4.5)

Précisons aussi qu’il n’y a jamais lieu de prier pour l’âme du mort, une pratique qui n’est nulle part sanctionnée dans la Bible. Voir La prière pour les morts.

Parfois, il faut un vrai effort pour trouver le juste milieu. D’un côté, on veut bien témoigner de la compassion pour ceux qui pleurent la mort d’un enfant, parent ou ami. De l’autre côté, on ne voudrait pas normaliser le suicide ou donner l’impression que la personne qui s’est suicidée n’a pas commis un péché grave, dont il est impossible de se repentir.

Je suis tout à fait disposé à ce que Dieu fasse miséricorde à qui il voudra au jour du jugement, mais en attendant, mon devoir est d’enseigner aussi fidèlement et avec autant d’amour que possible ce que dit la Bible, même si cela peut parfois déplaire aux hommes.

Pourquoi tenir bon ?

Qu’est-ce qui pourrait convaincre quelqu’un de ne pas se suicider ? Cela dépend certainement de beaucoup de choses, et surtout s’il s’agit d’un chrétien ou pas. Si la personne lutte avec des sentiments de culpabilité et s’exclame, à cause de son péché : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Romains 7.24), il faut lui parler des nombreux passages bibliques qui nous rappellent qu’il n’y a « aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8.1), et que « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 2.1,2). Pour nous qui obéissons à l’Évangile de Dieu et nous efforçons par la suite à marcher dans la lumière, « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. […] Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.7,9).

S’il s’agit de personnes qui sont tentées par le suicide à cause d’une épreuve, que ce soit la maladie, la pauvreté, l’échec, la solitude ou autre chose, elles peuvent trouver dans diverses vérités bibliques la force nécessaire pour tenir. Il faut leur rappeler que le Sauveur les comprend, car lui aussi a souffert de la douleur extrême, la pauvreté, le rejet, la solitude et bien d’autres épreuves. Il comprend et il reste auprès de son disciple. Il faut leur rappeler que le repos et la gloire attendent celui qui reste fidèle jusqu’à la fin et que la souffrance sur cette terre est passagère, alors que la récompense est éternelle.

Si une personne pense que sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue, on doit lui faire comprendre ceci : ce n’est pas simplement parce que vous êtes en bonne santé physique et mentale que votre vie a une valeur. Ce n’est pas non plus parce que vous êtes « utile » à quelqu’un, parce que vous avez de l’argent, parce que vous êtes un succès aux yeux du monde. La vraie raison pour laquelle vous avez de la valeur est parce que Dieu vous a créé à son image, il vous aime au point de donner son Fils unique pour vous sauver, et il a préparé une demeure éternelle qui vous attend après les épreuves de cette vie. Après le désert, le pays promis attend.

« N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.

Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. » (Hébreux 10.35-39)