Le féminisme : que dit la Bible ?

Ceux qui connaissent la Bible savent bien que Dieu aime les femmes autant que les hommes. Pour ce qui concerne le salut, l’apôtre Paul écrit en Galates 3.28 : « Il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Dieu a donné pour chaque femme le même prix inimaginable qu’il a donné pour chaque homme : le sang de son Fils, Jésus-Christ. L’apôtre Pierre aussi, compte tenu de cette réalité, a insisté sur la manière dont les hommes devraient traiter leurs femmes : « Honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3.7).

Cela n’empêche pas que les hommes et les femmes, tout en ayant la même valeur infinie aux yeux de Dieu, ont dans le plan de Dieu des rôles différents à jouer. Les hommes et les femmes ont généralement des qualités différentes, tant sur le plan physique que sur les plans émotionnels et intellectuels. Il n’est donc pas surprenant que Dieu, qui les a créés, ait choisi pour eux des responsabilités qui ne sont pas les mêmes. Malheureusement, ni les hommes ni les femmes ne veulent parfois jouer leurs rôles respectifs dans le foyer, dans l’Église et dans la société.

Le féminisme comme rejet des rôles tels que définis par Dieu

Ces derniers temps, j’ai entendu plusieurs jeunes hommes dire que le féminisme a fait en sorte qu’il est devenu beaucoup plus difficile aujourd’hui de trouver une femme avec qui l’on peut créer un foyer stable et heureux. Ils disent que les mentalités féministes ont infecté, non seulement les femmes non croyantes, mais les jeunes femmes chrétiennes aussi.

Qu’est-ce que c’est que le féminisme ? Y a-t‑il un conflit réel entre le féminisme et le christianisme biblique ? Quels sont les principes féministes dont le chrétien, et surtout la femme chrétienne, devrait se méfier ? Quels sont les principes bibliques que les chrétiens doivent observer à cet égard, quelle que soit l’attitude du monde ?

Selon un article dans l’encyclopédie en ligne, www.wikipedia.fr :

« Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes, et ce, sur le principe fondamental que les hommes et les femmes sont égaux et doivent être considérés comme tels dans la société. »

L’article poursuit en décrivant différentes vagues du féminisme qui se sont succédé. « L’objectif principal de la première vague féministe qui débute au milieu du 19e siècle est que les hommes et les femmes deviennent égaux devant la loi. » Les activistes de cette époque réclamaient, par exemple, le droit de voter. La deuxième vague intervient à la fin des années 1960 avec la naissance du Mouvement de libération des femmes (MLF), qui a fait des revendications pour faciliter l’accès à l’avortement, à la contraception et au divorce, et à tous les débouchés professionnels qui existent pour les hommes.

Pour atteindre ses objectifs, pour que les femmes ne soient exclues d’aucun rôle dans la société, le féminisme a cherché à accentuer des aspects de la vie des femmes qu’il trouve oppressifs et à minimiser toutes les différences innées entre les sexes (d’où le mouvement transgenre que l’on voit aujourd’hui dans les pays occidentaux).

Dans un discours qu’il fit à l’Université de Buffalo le 9 mars 2023, Michael Knowles dit ceci :

« La plupart des gens comprennent que les hommes et les femmes sont différents. La plupart des gens considèrent que ces différences font partie des joies de la vie. Ainsi, pour que les idéologues du genre puissent imposer leur point de vue dans la vie publique, ils reconnaissent que les gens ne peuvent pas avoir le choix. Simone de Beauvoir, l’une des féministes les plus influentes du 20e siècle, a tenté d’expliquer ce fait à Betty Friedan, une autre féministe dont le livre, The Feminine Mystique, a lancé la deuxième vague du féminisme en Amérique. Beauvoir a déclaré : « Aucune femme ne devrait être autorisée à rester à la maison pour élever ses enfants. La société devrait être complètement différente. Les femmes ne devraient pas avoir cette option, précisément parce que s’il y a une telle option, trop de femmes la prendront. […] Tant que la famille, le mythe de la famille, le mythe de la maternité et de l’instinct maternel ne seront pas détruits, les femmes continueront d’être opprimées. » En d’autres termes, les femmes devaient être forcées à être « libres, » contre leur volonté. »

Dans la vaste majorité des pays, les femmes n’ont pas été contraintes par des lois à travailler en dehors de la maison au lieu de se consacrer pleinement à leurs maris et leurs enfants. Par contre, depuis leur enfance les filles apprennent, grâce à une attitude à peine verbalisée, mais bien communiquée à l’école, dans les médias et par l’entourage, ce qu’on attend d’elles. On leur inculque l’idée qu’il est plus désirable et gratifiant de poursuivre une carrière professionnelle que de rester à la maison afin de créer un bon cadre domestique pour un mari et d’élever des enfants. En plus, la fille, ses parents et souvent son futur mari sont séduits par les avantages matériels d’un deuxième salaire qui permettra à la famille de mener une vie plus aisée. Beaucoup de jeunes femmes reportent le mariage et les enfants et finissent par s’en priver dans la poursuite de la liberté et le succès. En fin de compte, contrairement à ce que pensait Simone de Beauvoir, la majorité de femmes dans beaucoup de pays choisissent d’elles-mêmes de poursuivre des rôles dans la vie qui les éloignent de la maison et les obligent à reléguer les besoins du mari et des enfants au second plan.

Elles ne sont pas pour autant plus heureuses que leurs grand-mères qui étaient supposées être opprimées. De nombreuses études ont montré que, non seulement le féminisme n’a pas rendu les femmes plus heureuses, mais qu’il les a même rendues bien plus malheureuses qu’elles ne l’étaient. L’étude la plus importante parut dans American Economic Journal, dans un article intitulé « Le paradoxe du déclin du bonheur féminin », qui dit :

« Malgré les prétendues améliorations objectives de la vie des femmes depuis les années 1970, le bien-être subjectif des femmes a diminué en termes absolus et relatifs par rapport à celui des hommes. »

Voyons donc quelques principes bibliques dont les féministes ne reconnaissent pas la valeur, mais qui sont nécessaires soit pour plaire à Dieu soit pour rendre heureux les hommes et les femmes.

La beauté dans la soumission

Pour beaucoup, la soumission et l’autorité sont de sales mots. Ils réagissent instinctivement contre la suggestion qu’ils doivent se soumettre à l’autorité d’un autre. Mais ce n’est pas l’esprit du chrétien.

La soumission nous est recommandée dans nos rapports avec les autorités civiles (Romains 13.5; Tite 3.1; 1 Pierre 2.13), avec les maîtres ou patrons (Tite 2.9; 1 Pierre 2.18), avec les conducteurs dans l’Église (Hébreux 13.17), avec ceux qui sont plus âgés que nous (1 Pierre 5.5), et bien sûr, avec Dieu (Jacques 4.7).

Jésus, notre Seigneur, par sa propre soumission, nous a donné un modèle à suivre. En tant qu’enfant, il s’était soumis à ses parents terrestres (Luc 2.51), mais sa soumission allait beaucoup plus loin. Philippiens 2.5-9 nous enseigne que le Christ ne s’accrocha pas à son égalité avec Dieu, mais il devint un serviteur, démontra l’humilité et obéit jusqu’à la mort de la croix. Il se soumit au Père en disant : « Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26.39).

La personne qui se soumet n’indique pas forcément par là qu’elle se voit comme inférieure ou sans valeur. Il y a des situations où l’on doit se soumettre à une personne indigne simplement parce qu’elle est dotée d’une autorité légitime. Mais la soumission est souvent plus qu’un devoir ; elle peut être une preuve d’amour, de respect ou de confiance (pour la personne à qui l’on se soumet, ou pour Dieu qui nous demande de nous soumettre).

Il est impossible de nier que la Bible insiste sur le besoin des femmes d’être soumises envers leurs maris. De nombreux passages en parlent, et nous n’avons pas besoin d’en avoir honte :

Tite 2.3-5 : « Dis que les femmes âgées doivent […] donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. »

1 Pierre 3.1-4 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez […] la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. »

Éphésiens 5.22-24 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. »

Colossiens 3.18 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. »

La soumission n’est pas mauvaise en soi. Pareillement, l’autorité n’est pas une mauvaise chose, et ceux qui l’exercent peuvent le faire de façon honorable et avec amour envers les personnes pour lesquelles ils sont responsables. Ainsi, les maris chrétiens, que Dieu a établis chefs de la famille, doivent s’inspirer encore de leur modèle, le Seigneur Jésus :

« Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église. […] Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle. […] C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. » (Éphésiens 5.23-28)

La relation d’autorité/soumission entre le mari et la femme n’est pas simplement une tradition culturelle qui peut s’abandonner avec le temps. Selon la Parole de Dieu, elle remonte à la création et à la chute de l’homme dans le jardin d’Éden. Après avoir affirmé en 1 Corinthiens 11.3 que « l’homme est le chef de la femme », l’apôtre Paul donne ce rappel :

« L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. » (1 Corinthiens 11.8,9)

Adam fut créé le premier. La femme fut créée comme « une aide semblable à lui » (Genèse 2.18), une aide et non pas une patronne, mais semblable à lui et non pas une bête de somme. Le mot « aide » ne suggère rien de dégradant ou d’humiliant, et la réaction d’Adam indique qu’il se réjouit de pouvoir partager tous les aspects de son existence avec celle qui était « os de ses os et chair de sa chair ». La Bible dit à plusieurs reprises : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2.24).

La soumission de la femme est liée également au premier péché. La Bible dit en 1 Timothée 2.12-14 qu’il n’est pas permis à la femme « de prendre de l’autorité sur l’homme. […] Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » Suite à ce péché, il y eut des conséquences pour l’homme (« Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie » – Genèse 3.17), et pour la femme aussi : « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (Genèse 3.16). La femme rebelle qui rejette l’autorité de son mari n’est pas moins condamnable que l’homme paresseux qui évite de travailler pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille.

Aucune profession n’est plus noble que le rôle d’une épouse et mère

L’amour du mari et la soumission volontaire de la femme rendent possible le bonheur de tous les membres du foyer. En plus, le travail de la femme en s’occupant du foyer et des enfants a une grande valeur pour ceux qu’elle aime et lui donne une influence énorme sur l’avenir de la société. Il ne faudrait pas qu’une femme fuie ce travail parce qu’on l’a dévalorisé à tort. Ce rôle est bien recommandé dans les Écritures :

En parlant de jeunes veuves, 1 Timothée 5.14 dit : « Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison. »

Tite 2.3-5 recommande aux femmes âgées de :

« …donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris. »

Une phrase curieuse paraît en 1 Timothée 2.15, après une recommandation à la femme de ne pas prendre de l’autorité sur l’homme dans l’Église : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour et dans la sainteté. » Les mots « en devenant mère » servent à évoquer tout le rôle traditionnel de la femme. Paul ne veut pas dire qu’une femme célibataire ou stérile ne peut pas être sauvée. (Au contraire, il reconnaît ailleurs qu’il est possible pour une femme non mariée de se consacrer pleinement au service du Seigneur, alors que sa sœur mariée « s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari » – 1 Corinthiens 7.34.) Mais au lieu de vouloir usurper le rôle de l’homme dans l’Église, ce qui serait un péché, une femme peut plaire à Dieu et le servir utilement dans le rôle qu’il a prévu pour elle dans le foyer. Il est très dommage que le féminisme ait réussi à dévaloriser des femmes qui montrent de l’amour pour leurs maris et leurs enfants en s’occupant des soins domestiques.

La responsabilité des hommes d’être les leaders spirituels dans l’Église

Comme nous l’avons vu, les féministes veulent que les femmes ne soient exclues d’aucun rôle dans la société. Cette ambition les met en conflit avec le Seigneur, qui seul a le droit de décider ce qui doit se faire dans son Église. Et le Seigneur fait une distinction très nette entre les hommes et les femmes. Non seulement la Bible ordonne qu’un ancien (évêque ou pasteur) soit « mari d’une seule femme » et qu’il « dirige bien sa propre maison » (1 Timothée 3.2,4), mais elle enseigne que les hommes doivent conduire les prières en public (1 Timothée 2.8) et que les femmes ne doivent pas prendre la direction de l’adoration :

« Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. » (1 Timothée 2.11,12)

La même restriction est énoncée en 1 Corinthiens 14.33-37 et montre qu’elle ne s’appliquait pas seulement dans l’Église locale où Timothée servait, mais dans toutes les Églises :

« Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église. […] Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur. »

Quelle que soit la volonté des hommes (ou, dans ce cas, des femmes), « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5.29).

Une certaine femme chrétienne, qui avait accepté des principes féministes depuis sa jeunesse et avait été parfois troublée par des passages comme ceux que nous venons de citer, a fini par raisonner ainsi :

« Dieu sait mieux que quiconque, et si nous avons foi en lui, nous n’avons pas besoin de comprendre le pourquoi de ses instructions. […] Si je fais confiance à Dieu, alors je devrais être capable d’accepter ses décisions concernant le rôle et les limites des femmes. Je n’ai pas besoin de savoir pourquoi. Le Dieu qui m’aime a des raisons auxquelles je peux faire confiance. »

L’autorité des femmes dans le monde

On se demande parfois si, compte tenu de la soumission de la femme dans le cadre du foyer et de l’Église, ce serait un péché pour elle d’exercer de l’autorité sur des hommes en dehors du foyer et de l’Église. Il faut avouer que les exemples d’une telle situation dans les pages de la Bible sont rares. On pense à Débora, qui fut juge (Juges 4.4,5), et aux deux reines, Jézabel (1 Rois 16–21) et l’usurpatrice Athalie (2 Rois 11), mais ces dernières ne constituent guère des exemples à imiter. Après la captivité babylonienne, Esther fut choisie comme reine par le roi perse, mais il est manifeste, vu les événements du premier chapitre du livre d’Esther, que le pouvoir et les droits d’une reine perse étaient limités. Le Nouveau Testament ne contient pas d’exemple qui puisse nous éclairer sur ce point, et les passages que nous avons déjà vus semblent se limiter au foyer et à l’Église. Mais faut-il qu’une femme soit soumise à n’importe quelle personne du sexe masculin ?

Le frère Keith Sharp (www.christistheway.com) fait ces remarques :

« Le Seigneur exige-t‑il que les femmes soient soumises dans toutes les relations ? Si tel est le cas, aucune relation n’est exemptée. La Bible dit : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste » (Éphésiens 6.1 ; voir aussi Colossiens 3.20). Un fils qui n’a pas atteint l’âge de la maturité dans le foyer de ses parents doit-il obéir à sa mère ? Si oui, la soumission des femmes ne s’applique pas à toutes les relations sans exception. Si l’on exige la soumission envers tous les hommes, est-on prêt à accepter les conséquences de cette position ? Par exemple, si un homme autre que son mari rend visite à une femme au domicile, doit-elle se soumettre à lui ? Peut-il lui dire ce qu’elle doit préparer comme repas ? Peut-il exiger qu’elle élève ses enfants d’une certaine manière ? Une femme célibataire ou une veuve peut-elle embaucher des hommes pour faire des travaux de réparation dans sa maison et leur dire quels travaux elle veut qu’ils fassent ? »

(En rapport avec sa dernière question, rappelons que la mère de Jésus a donné un ordre à des serviteurs en Jean 2.5.)

Aucun texte biblique ne nous permet de défendre aux femmes d’occuper des positions d’autorité dans l’État, l’armée, les universités ou les grandes entreprises. Nous ne devons pas aller au-delà de ce que dit l’Écriture. N’accusons donc pas de péché celle qui, pour des raisons qui peuvent être bien légitimes, exerce de l’autorité sur des hommes dans un tel cadre.

En même temps, ne nous conformons pas sans réflexion au monde en mettant de la pression sur nos filles pour qu’elles fassent concurrence aux hommes afin d’accéder à ce genre de poste. Si vous êtes fille, n’ayez pour motivation ni les objectifs purement économiques ni les mensonges des féministes qui dévalorisent le rôle traditionnel de la femme ou qui promettent qu’on peut tout avoir : le grand succès académique/professionnel ET le succès sur le plan domestique. (Certaines femmes y parviennent, mais elles constituent des exceptions plutôt que la règle.)

Sans culpabiliser celles qui travaillent hors du foyer, encourageons les femmes à accepter dans la simplicité et la confiance en Dieu le principe de la soumission envers leurs maris et dans l’Église et à considérer comme une bénédiction le rôle si important qu’elles ont à jouer dans le foyer.