A-t-on droit à sa propre vérité ?

La Bible contient de nombreuses déclarations qui sont répugnantes pour ceux qui acceptent l’esprit du siècle présent. Par exemple, elle parle toujours de la vérité au singulier et déclare que ce qui est contraire à cette réalité est forcément faux. Jésus dit qu’il y a une seule voie qui mène à la vie, et que cette voie est étroite (Matt. 7.13,14). L’apôtre Jean ne dit pas que celui qui nie que Jésus est le Christ a un autre point de vue, mais qu’il est menteur (1 Jean 2.22). L’apôtre Paul dit que ceux qui n’ont pas l’amour de LA vérité seront condamnés (2 Thess. 2.10-12).

Mais aujourd’hui on entend communément l’idée que la vérité est toujours relative, qu’elle dépend de ce que chacun décide de croire et qu’il n’y a donc pas de vérité absolue ou universelle. Dans une campagne publicitaire pour une marque de jeans et de sous-vêtements, une série de stars font part tour à tour de « leurs » vérités avec le slogan : « Je dis ma vérité dans mes Calvins. » L’idée de dire « LEURS vérités » ou « SA vérité » soulève une question raisonnable : Chacun a-t-il droit à sa propre vérité ?

Si l’on se réfère simplement à la liberté de pensée ou d’expression, la réponse sera probablement « oui ». Je ne suis pas obligé de croire ce qu’un autre homme me dit de croire. Je suis libre de tirer mes propres conclusions. La liberté de pensée, de parole et de religion est très importante. Malheureusement, beaucoup de pays rendent un hommage de pure forme à cette liberté, tout en interdisant ou essayant de réglementer certaines religions, ou même toutes les religions. De nombreux États pensent avoir droit de regard dans les pratiques religieuses des citoyens et de leur dire que telle ou telle croyance est inadmissible ou malsaine.

Dans beaucoup de pays, c’est la population autant que l’État qui met une pression sur les gens pour qu’ils se conforment à certaines idées, et là il ne s’agit pas simplement des pays musulmans ou communistes, qui ne sont pas réputés pour la liberté d’expression. Dans le monde occidental, on fait de grands efforts pour supprimer des idées qui, pour certains, sont des vérités. Par exemple, les médias, les réseaux sociaux sur l’Internet, les écoles, les grandes entreprises, les associations professionnelles, etc., essaient de faire taire certains points de vue sur une variété de sujets, tels que la réalité ou les causes du changement climatique, l’origine de la vie sur terre, la moralité des pratiques homosexuelles et la possibilité d’un lien entre les doctrines musulmanes et le terrorisme à travers le monde. On se sert de termes comme négationniste, laïcité, discours haineux, islamophobie, etc., pour donner une force morale à ces efforts de réprimer les idées qu’on n’aime pas.

Sans prendre position sur ces questions, faisons remarquer simplement qu’il y a une certaine hypocrisie dans une société qui proclame que chacun a droit à sa vérité, mais qui fait tout son possible pour exclure de nombreuses idées du discours public. Oui, dans ce sens, chacun devrait avoir droit à « sa vérité », même si la majorité n’est pas d’accord avec l’idée épousée. Si l’on veut faire taire une idée, il est mieux de le faire par la réfutation plutôt que par la force ou la pression sociale, légale et économique.

La nature de la vérité – absolue ou relative ?

Mais en fait, la question, « Chacun a-t-il droit à sa propre vérité ? », ne se réfère pas tellement au droit légal de croire ou de dire les choses que l’on considère comme étant vraies. Ce qu’il faut souligner dans la phrase n’est pas le mot « droit », mais les mots « sa propre ». Ce que nous voulons examiner n’est pas un droit ou une liberté, mais la nature de la vérité. Est-elle objective ou subjective ? Est-elle absolue ou relative ?

« Une femme blanche se sent noire et se représente ainsi. Elle gravit les rangs de l’Association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP), jusqu’à ce que son « autofiction » soit exposée. Elle refuse de s’éclipser discrètement, pourtant. Elle sent qu’elle est noire, donc elle est noire. Un homme néerlandais âgé de 69 ans demande au tribunal de pouvoir changer légalement son âge à 49 ans, parce qu’il se sent avoir cet âge-là. Et bien sûr, presque tous les jours nous entendons parler d’hommes et de garçons qui, ayant tous les chromosomes et membres corporels qui font qu’ils sont de sexe masculin, se déclarent de sexe féminin. Et de plus en plus de femmes et de filles, pareillement, se déclarent hommes ou garçons. Ils se sentent être d’un sexe ou de l’autre, et donc ils SONT de ce sexe-là, et nous autres, nous devons l’accepter, quelle que soit la réalité. Dans une vidéo devenue virale, un Américain blanc qui mesure 1m75 demande à des étudiants de l’Université de Washington d’admettre qu’il est chinois, ou une femme, ou qu’il fait un mètre quatre-vingt-quinze. Quelques-uns hésitent, mais personne ne lui dira que ce qu’il prétend n’est pas vrai. Ce serait être méchant et intolérant. » (Paul Copan, Prager University)

Le monde moderne a du mal à dire que certaines prétentions sont du non-sens, parce qu’il a accepté l’idée que la vérité est ce que chaque personne considère comme étant vrai, qu’il n’existe pas de vérité absolue et que, s’il en existait une, l’homme ne serait pas en mesure de la connaître.

Jésus proclame l’existence de la vérité

Cette façon de penser est contraire à la foi chrétienne, et ceux qui se considèrent chrétiens et qui ont malheureusement adopté l’attitude relativiste de notre époque se trompent gravement. Jésus a affirmé l’existence de la vérité, et il a dit que l’homme peut la connaître. En plus, il a parlé de la vérité comme étant unique – il n’y a pas plusieurs vérités.

Considérez par exemple les trois déclarations suivantes :

« Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jean 14.6)

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8.31,32)

« Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jean 18.37)

Celui que nous prétendons suivre dit qu’il est venu rendre témoignage à la vérité. Ponce Pilate, son interlocuteur en Jean 18, a demandé, peut-être ironiquement, puisqu’il n’a pas attendu une réponse : « Qu’est-ce que la vérité ? » (v. 18) Peut-être que, comme certaines personnes de notre temps, Pilate doutait de l’existence d’une vérité absolue ; mais il est clair que Jésus proclamait qu’elle existe. Ses apôtres aussi insistaient sur l’importance de la vérité. Paul écrit en 2 Thessaloniciens 2.10,12 concernant « ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés ». Il dit : « Tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, [seront] condamnés. »

Ce que disent les relativistes

Quels raisonnements pourraient amener les gens à nier la nature objective de la vérité ? Quels arguments avance-t-on ?

1. « Toutes les croyances viennent de l’influence de nos sociétés et des cultures dans lesquelles nous sommes élevés. Elles sont donc forcément subjectives. »

Il y a dans cet argument une fausse présupposition : que tout ce que nous apprenons grâce à la société humaine doit être subjectif. Cela n’est pas vrai. Nous apprenons des hommes les règles du football, mais nous apprenons également des hommes les règles de la multiplication. Les règles du football sont subjectives et créées par les hommes. Il n’en est pas ainsi des règles de la multiplication. L’intelligence humaine crée au lieu de découvrir les règles du football, mais nous découvrons au lieu d’inventer les règles de la multiplication. Le fait que nous apprenons telle loi, telle vérité ou telle valeur grâce à la société dans laquelle nous vivons ne prouve pas que la loi ou la valeur est subjective.

En fait, les vérités spirituelles et les principes moraux sont universels parce que l’homme lui-même n’en est pas l’origine. Voici la base de ce que l’apôtre Paul écrit en Romains 2.14-16, où il dit que l’activité de la conscience humaine indique que Dieu a écrit ses lois morales sur le cœur des hommes, qu’ils aient déjà reçu sa révélation écrite (la Bible) ou pas :

« Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont une loi pour eux-mêmes, bien qu’ils n’aient point la loi ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes. »

2. « Quand je dis que telle chose est vraie, cela signifie simplement que moi, je perçois la chose comme vraie ou réelle. Une autre personne peut avoir une autre perception. Qui peut dire que ma perception est plus juste que celle de cette autre personne ? Il est donc impossible de connaître la vérité, même si elle existe. Nous n’en avons que nos perceptions subjectives. »

Cette sorte de relativisme comme philosophie existe depuis au moins le temps de Protagoras, le premier penseur grec à s’être revendiqué « sophiste » et à avoir demandé une rétribution financière pour son enseignement. Dans le Théétète, Socrate, son contemporain, se demandait pourquoi on donnerait de l’argent au relativiste Protagoras pour son enseignement, puisqu’il n’était sûr de rien de ce qu’il disait.

Le relativisme est basé sur une confusion fondamentale : c’est qu’on ne distingue pas entre la vérité et notre recherche de la vérité. Il est clair que notre recherche de la vérité est subjective, personnelle, relative. Nous sommes souvent contraints de changer d’avis, de rejeter ce que nous avons prétendu connaître. Mais cela ne veut pas du tout dire que la vérité elle-même soit subjective. Au contraire, nous avons changé d’avis parce que nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas encore saisi, ou découvert, ou compris la vérité.

Il y a certainement de nombreux points sur lesquels les gens ne sont pas d’accord. Il ne s’en suit pas qu’il est impossible de connaître une vérité quelconque. Une perception peut être fausse, mais cela ne prouve pas que la réalité n’existe pas. Il arrive parfois à mon facteur de mettre dans ma boîte aux lettres le courrier de mon voisin, parce qu’il a mal lu l’adresse sur l’enveloppe. Peu importe cette mauvaise perception du facteur, le courrier, qu’il contienne une lettre, un chèque ou une facture, n’appartient qu’à son vrai destinataire. L’adresse correspond à une réalité objective et ne dépend ni de la perception ni de la volonté du facteur.

3. « Prétendre que la vérité est universelle et objective serait faire preuve d’arrogance et d’intolérance à l’égard des autres qui croient à des vérités différentes de la vôtre. »

L’attitude de la personne qui avance un argument ou souscrit à une idée ne détruit pas la validité de son argument, et elle ne réfute pas la vérité de ce qu’il affirme. L’arrogance n’est pas bonne, certes, mais si un élève répond que 2 et 2 font 5, il a tort quand bien même la maîtresse a une attitude dénigrante quand elle le corrige. Même si une personne est mal à l’aise quand on suggère qu’elle a tort, même si elle est obligée de défendre logiquement ce qu’elle pense, ce n’est pas bien de faire semblant que son idée est juste si elle ne l’est pas. Le fait que je n’accepte pas ce que vous dites n’implique pas que je me crois plus intelligent que vous ; je peux simplement penser que vous avez tort. Il n’y a pas de mal dans le fait d’examiner nos points de vue pour voir lequel est plus juste, plus conforme à la raison et à la réalité.

Il est probable que cette idée concernant l’intolérance influence le plus grand nombre de personnes de nos jours qui adoptent le relativisme. Les gens ont généralement trop de bon sens pour douter sérieusement de la réalité de tout ce que leurs sens font croire. Ce sont des malades mentaux qui ont de sérieux problèmes à distinguer le réel de l’imaginaire. En plus, les gens savent au fond d’eux-mêmes que deux déclarations qui se contredisent ne peuvent pas être vraies en même temps. Dire que ta vérité et ma vérité sont toutes les deux vraies, même si elles se contredisent, c’est du non-sens. Ce n’est pas la raison ou la logique qui amène les gens à rejeter l’idée de vérités objectives. La plupart des gens aujourd’hui qui optent pour le relativisme le font dans le désir d’être tolérants et faire preuve d’un esprit large.

Selon le site gotquestions.org :

« La tolérance est devenue la vertu cardinale de notre société post-moderne, le seul absolu. Par conséquent, l’intolérance est le seul mal. Toute croyance dogmatique, surtout en une vérité absolue, est considérée comme intolérante, le péché ultime. Ceux qui nient l’existence de toute vérité absolue disent souvent que chacun peut croire ce qu’il veut, tant qu’il n’essaie pas d’imposer ses croyances aux autres. Mais cette position est en elle-même une croyance absolue, que ceux qui la défendent essaient clairement d’imposer aux autres. Ils définissent une norme comportementale et insistent que tous la suivent, violant ainsi leurs propres principes par une nouvelle autocontradiction. »

En réalité, la croyance à des vérités universelles et objectives ne suscite pas automatiquement l’intolérance, au moins pas dans le sens de maltraiter ceux qui n’acceptent pas ces vérités ou de vouloir empêcher à ceux qui tiennent des idées différentes de pouvoir les exprimer. Les sciences, qui traitent de vérités considérées comme étant objectives, ont fait beaucoup de progrès parce qu’elles ont accepté d’écouter et d’examiner une diversité d’idées, même celles qui étaient « hérétiques ». Les idées de la minorité des scientifiques ont parfois fini par être reconnues comme étant les bonnes. La croyance aux vérités universelles et objectives n’est pas incompatible avec le respect des autres, la tolérance, l’esprit ouvert et la liberté. Ceux qui croient que toute vérité est subjective sont parfois plus intolérants que quiconque, surtout envers ceux qui croient à l’existence de vérités objectives et universelles.

L’Évangile est un message de vérité absolue

Il est très important pour le chrétien de reconnaître que son message est absolument et objectivement vrai et qu’il s’applique à tous les peuples, partout et pour toujours. Ce message est au-dessus de toutes les cultures. En effet, il vient de celui qui a créé tous les êtres humains. Toutes les cultures sont appelées à reconnaître en Dieu l’origine de l’humanité toute entière et donc à se soumettre à ses lois. Puisque Dieu seul est éternel, universel et immuable, il est la seule source de vérité éternelle, universelle et immuable.

Trois facteurs font de l’Évangile un message de vérité absolue :

1) Il est universel.

Le message de l’Évangile n’est pas pour une seule culture, une seule nation ou certains individus qui le choisissent. Il concerne tout être humain, et tous ont le devoir de s’y conformer.

« Jésus… leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matt. 28.18-20 ; voir aussi Marc 16.15)

« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… » (Actes 17.30,31)

2) Il est final et complet.

Même des croyants nous disent parfois que Dieu peut révéler de nouvelles vérités pour notre temps. Certes, Dieu est capable de faire comme il veut, mais il nous a prévenus que la révélation qu’il a faite dans le Nouveau Testament est définitive. Il ne s’agit pas d’une entente de principe, de quelque chose de provisoire ou passager.

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Matthieu 24.35)

« Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. » (Jude 3)

Déjà au premier siècle, les apôtres ont pu « annoncer tout le conseil de Dieu » (Actes 20.27). Ils affirmaient que sa divine puissance nous avait déjà donné « tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 Pierre 1.3).

3) Il est immuable.

Les croyances subjectives changent avec le temps. On les modifie ou les abandonne pour diverses raisons. Mais nul n’a le droit de changer la Parole de Dieu. Il faut plutôt la recevoir telle quelle et la conserver. Les conséquences pour celui qui la remplace ou la transforme sont très graves.

« Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. » (1 Corinthiens 15.1,2)

L’Évangile est basé sur la vérité historique de la résurrection de Jésus-Christ. Si cette vérité n’est pas réelle, notre foi n’est pas simplement une option parmi plusieurs – elle est inutile. C’est ce que l’apôtre Paul affirme en 1 Corinthiens 15.12-19, et voici sa conclusion :

« Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (vs.17-19)

Il est clair que pour Paul, on ne peut pas dire que l’essentiel, c’est que l’Évangile est « vrai pour nous ». Soit Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts, soit il ne l’est pas. S’il est ressuscité, « tous les hommes en tous lieux ont à se repentir » (Actes 17.30). S’il ne l’est pas, ceux qui adhèrent à la foi chrétienne se font des illusions, perdent leur temps et, dans bien des cas, supportent inutilement la persécution.

Il est possible de connaître et de comprendre la vérité

Même si la Bible contient des « points difficiles à comprendre » (2 Pierre 3.16), difficile n’est pas impossible. Difficile demande simplement des efforts sérieux et honnêtes. La vérité que Dieu nous demande de croire est bien à notre portée. Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole… vous connaîtrez la vérité » (Jean 8.31,32). Moïse dit au peuple d’Israël :

« La loi que je vous communique aujourd’hui n’est pas trop difficile à comprendre ni hors d’atteinte pour vous… Non, cette loi est tout près de vous, dans votre bouche et dans votre cœur, et vous pouvez la mettre en pratique. » (Deutéronome 30.11,14, FC)

Voici les éléments les plus importants pour reconnaître la vérité, surtout au sujet de Dieu : un cœur honnête et bon (Luc 8.15) et le désir de savoir si la doctrine est de Dieu (Jean 7.17). Il faut également admettre que la vérité existe, et il faut aimer la vérité (2 Thess. 2.10-12).

La vérité existe, elle ne se contredit pas, elle ne dépend pas de ce que chacun pense, elle ne change pas. Reconnaître cette réalité est peut-être le premier pas pour trouver « la vérité vraie ». Alors, reconnaissons que la vérité absolue, universelle et éternelle existe, et recherchons-la de tout notre cœur.

Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8.31,32)


Le relativisme s’applique, bien sûr, comme nous l’avons vu, à ce que l’on croit être vrai ou réel. Mais on le trouve encore plus fréquemment dans un domaine particulier des croyances : la moralité, ou l’éthique. Non seulement les gens croient que chacun a droit à sa propre vérité, mais chacun aurait droit à ses propres valeurs, ses propres principes du bien et du mal, sa propre moralité. Un acte peut être considéré comme un péché pour une personne, mais une bonne chose pour une autre personne. Tout dépend. Nous essaierons de traiter cet aspect de la question dans un prochain numéro de Chemin de Vérité.