Totalement mauvais ?

UGS : CV15-N3 | par

Après la chute d’Adam et Ève, serions-nous vraiment capable de faire le bien, étant né avec cette nature déchue, corrompue et affaiblie ? Cet article traite de la question.

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Extrait — Totalement mauvais ?

Quand Dieu interrogea Adam sur le péché qu’il avait commis en mangeant le fruit défendu, ce dernier n’hésita pas d’accuser Ève. Il dit à Dieu : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » Ève, à son tour, au lieu de reconnaître sa faute, accusa Satan : « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé » (Gen. 3.12,13). Une doctrine répandue de nos jours permet à tout le monde de rejeter sur autrui la faute de ses péchés. Il s’agit de la doctrine de « la dépravation totale », qui prétend que depuis « la chute » (le péché d’Adam et Ève), la nature de toute personne est corrompue dès sa conception dans le ventre de sa mère.

Une version assez extrême de cette pensée fut propagée par le réformateur protestant Jean Calvin il y a environ 500 ans. Il écrivit : « Tous les hommes sont conçus dans le péché, et naissent les enfants de colère, indisposés à tout bien, inclinés au mal, morts dans le péché, et esclaves du péché. […]

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Extrait — « Par nature enfants de colère »

L’apôtre Paul dit en Éphésiens 2.1-3 :

« Vous [païens d’origine] étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois… Nous tous aussi [Juifs], nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… »

Remarquez plusieurs choses dans ce texte : Paul dit que les hommes sont morts par LEURS offenses et LEURS péchés, non pas par le péché de leur premier ancêtre. Il précise qu’ils « marchaient » dans ces péchés et qu’ils « vivaient » selon leurs mauvais désirs. La culpabilité dont Paul parle n’est pas héritée – elle est liée à nos propres choix et nos propres actions.

L’apôtre Paul a bien dit qu’on était « par nature des enfants de colère » mais il ne parle pas d’un caractère inné, c’est-à-dire avec lequel on est venu dans le monde. […]

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Extrait — « Nul ne cherche Dieu »

En Romains 3, l’apôtre Paul cite une série de passages de l’Ancien Testament. Ils montrent d’abord l’état pécheur des hommes et puis leurs actions pécheresses. Les passages sont tirés des Psaumes 14, 5, 10, d’Ésaïe 59, et de Psaume 36. Dans leur contexte originel, ces phrases catégoriques – Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent (nul ne comprend les choses spirituelles), nul ne cherche Dieu, etc. – sont des exemples d’hyperbole, c’est-à-dire, de l’exagération utilisée pour un effet littéraire. Cela se voit par le fait que chacun de ces passages contient aussi des références aux justes, à ceux qui se confient en Dieu, à ceux qui aiment le nom de Dieu, à ceux qui sont persécutés par les malfaiteurs, etc. Il ne faut donc pas comprendre ces déclarations d’une manière absolue – il y avait quelques hommes pieux aux jours de David ou des prophètes. […]

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Extrait — Les piliers du calvinisme

Le réformateur protestant, Jean Calvin, publia en 1536 un ouvrage intitulé L’Institution chrétienne, une présentation systématique de la Réforme. Cinq de ses idées fondamentales sont appelées les « piliers du calvinisme ». Les voici :

La dépravation totale. Depuis le péché d’Adam et Ève, tout être humain serait né souillé par le péché, mort dans le péché et esclave du péché. Selon Calvin, non seulement l’enfant naît sous la condamnation, mais sa nature est corrompue de telle façon qu’il est incapable d’aucun bien. Il ne peut même pas vouloir sincèrement se corriger. [Nous avons déjà démontré que cette idée est fausse.]

L’élection inconditionnelle. Voyant tout d’avance, Dieu aurait choisi avant la fondation du monde un certain nombre d’hommes, « ni meilleurs ni pires que les autres », qu’il prédestina au salut. […]

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